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Photo du rédacteurAnne

Le Galangal

Dernière mise à jour : 28 août



Autres noms : Alpinia officinarum - Galanga de Chine - Galanga mineur - Galanga officinal - Galanga vrai - Gingembre doux - Petit galanga -

Alpinia galanga - Grand galanga -



Botanique :

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Vertus médicinales :


Selon Hildegarde de Bingen, auteure de Physica, Le livre des subtilités des créatures divines, les plantes, les éléments, les pierres, les métaux, les arbres, les poissons, les animaux et les oiseaux (édition originale 1151-1158 ; Édition Jérôme Millon, Grenoble, 2011),


"Le galanga (Galgan) est entièrement chaud, et il n'y a pas de froid en lui, et il a beaucoup de vertus. Si quelqu'un souffre d'une fièvre ardente, réduire du galanga en poudre, faire boire cette poudre dissoute dans l'eau, et cela éteindra l'ardeur de la fièvre. Si quelqu'un souffre à cause d'humeurs mauvaises, dans le dos ou sur le flanc, qu'il fasse bouillir du galanga dans du vin, qu'il en boive souvent, chaud, et la douleur disparaîtra. Si on a le cœur malade, et que l'on éprouve un malaise, manger vite du galanga en quantité suffisante, on ira mieux. [Ed. Si on souffre d'une haleine fétide, qui va jusqu'aux poumons, au point même de donner une voix rauque, prendre en quantités égales du galanga et du fenouil ; deux fois autant de noix de muscade et de pyrèthre qu'il y a des deux premiers ; réduire le tout en poudre et mélanger ; chaque matin, à jeun, manger de cette poudre, à peu près le poids de deux liards, avec une petite bouchée de pain ; boire ensuite un petit peu de vin chaud, avec une petite bouchée de pain ; boire ensuite un petit peu de vin chaud. Manger souvent, aussi bien à jeun que non, ces nobles plantes qui ont une bonne odeur, afin que cette bonne odeur dissimule les odeurs fétides. Si on souffre de quelque douleur dans les poumons, il faut éviter les viandes grasses, s'abstenir de nourriture qui a trempé dans le sang, ainsi que d'aliments crus, car ils provoquent de la corruption autour du poumon. Éviter pois, lentilles, fruits crus, légumes crus, noix et huile, parce que tout cela apporte de l'humeur dans le poumon. Si on veut manger de la viande, en manger de la maigre ; pour le fromage n'en prendre ni du cuit ni du frais, mais du sec, parce que les mauvaises humeurs qu'il contenait se sont dissipées. Et si on veut prendre de l'huile, en prendre modérément, pour qu'elle ne rassemble pas d'humeur dans le poumon. Ne pas boire d'eau, car elle produit de l'humeur autour du poumon. Ne pas boire de vin nouveau, parce qu'il n'a pas encore rejeté ses impuretés par la fermentation, et qu'il n'est pas encore purifié. En revanche, la cervoise ne fera guère de mal, parce qu'elle est cuite. Boire du vin, parce que sa bonne chaleur fait du bien au poumon. Se tenir à l'abri de l'ai humide t nuageux, car cette humidité fait du mal au poumon.


Si la pituite provoque des vapeurs dans la tête et gêne l'ouïe, prendre du galanga, puis le tiers de son poids d'aloès et deux fois ce poids d'origan ; des feuilles de persil, le même poids que l'origan. réduire en poudre et en prendre chaque jour, à jeun ou non. Si les douleurs siègent dans la poitrine, le cœur ou la rate, et si l'estomac est refroidi par un écoulement de pituite, prendre une mesure de galanga, deux d'origan, deux de graine de céleri et un peu de poivre blanc ; réduire en poudre, ajouter un peu de miel cuit, en faire un électuaire, qu'on fera mijoter doucement, sans coup de feu ; manger souvent de cet électuaire. User souvent de vin pur, doux et de bonne qualité.

Si on souffre d'une abondance d'humeurs dans les viscères et dans la rate, et que la mélancolie qui en résulte provoque dans le cœur de nombreux malaises, prendre du galanga et du pyrèthre en quantités égales, du poivre blanc (un quart du poids de l'un des deux éléments précédents) ou si l'on n'a pas de poivre blanc, prendre de m'ordinaire, quatre fois plus que du blanc et réduire le tout en poudre. Prendre ensuite de la farine de fève et l'ajouter à cette poudre ; mêler le tout avec du suc de fenugrec, sans eau ni vin ni autre liquide. Cela fait, préparer des petites galettes qu'on fera sécher au soleil. Aussi les fera-t-on en été, pendant qu'il y a du soleil, de façon à en avoir pour l'hiver. Puis manger ces petites galettes, à jeun ou non. Prendre ensuite de la réglisse, avec un peu de miel ; en faire une boisson, à prendre, aussi bien à jeun que non, contre la douleur du cœur.

Si on est pris de paralysie, prendre du galanga, la moitié de son poids de noix de muscade, la moitié de ce dernier poids de lavande, du poivre long et de la livèche en poids égaux (de chacun de ces deux derniers, plus que de lavande) ; ajouter saxifrage et réglisse des bois à poids égal (ces deux dernières doivent peser autant que les cinq premières) : réduire le tout en poudre. Si l'état de santé le permet, manger cette poudre dans son pain ; sinon, en faire un électuaire et le manger.]

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A. B., auteur discret de Les Vertus des plantes - 918 espèces (Tours, 1906) recense les propriétés thérapeutiques d'un grand nombre de plantes :


Racine Sainte-Hélène. Galanga spéciosa.


VERTUS : On estime cette racine fort apéritive, diurétique dans la colique néphrétique, la difficulté d'uriner ; extérieurement on l'emploie écrasée pour fortifier les membres.




Symbolisme :


Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), le Galanga (Alpinia officinarum) a les caractéristiques suivantes :


Genre : Masculin

Planète : Mars

Élément : Feu

Pouvoirs : Protection - Désir sexuel - Santé - Gains matériels - Pouvoirs psychiques - Désensorcellement.


Utilisation magique : Aujourd'hui tombé dans l'oubli, le Galanga vrai eut pourtant son heure de gloire : il fut un temps où on le voyait figurer sur d'innombrables recettes et formules magiques; il fit partie, lui aussi, de ces plantes miraculeuses aux vertus quasi universelles. Ce n'est d'ailleurs pas la plante aérienne qui était utilisée, mais ses curieuses racines qui font penser à quelque monstrueuse araignée : ce sont des rhizomes ramifiés, de la grosseur d'un crayon à celle d'un doigt, et de six à huit centimètres de long; ils sont fauves, tortueux, et marqués d'anneaux circulaires aux endroits où s'attachent les feuilles. Ces rhizomes dégagent une forte odeur poivrée. Au temps de sa renommée, le Galanga commercialisé en Europe venait de l'île de Haïnan, en mer de Chine. On trouvait également les racines du grand Galanga (Alpinia galanga) de Java ; elles étaient beaucoup moins recherchées, bien qu'ayant pratiquement les mêmes propriétés.

Porter sur soi un rhizome frais attire la chance. Si on le met dans une bourse en peau de chèvre, avec deux pièces d'argent métal, dont l'une démonétisée, c'est la fortune assurée.

Séché et pulvérisé, ou débité en petits morceaux, on le brûle sur des réchauds en cuivre pour casser les malédictions.

Un rhizome qu'on laisse se déshydrater lentement dans la chambre à coucher stimule le désir sexuel. Vous pouvez aussi le faire macérer avec d'autres herbes pour fabriquer des potions aphrodisiaques.

Les fumées, ou même simplement les effluves aromatiques, de Galanga, développent les pouvoirs psychiques. Il faut porter sur soi une racine entière pour rester longtemps en parfaite santé et vivre vieux.

Lorsque les deux Galangas - celui de Chine et celui de Java – devinrent introuvables, les magiciens se rabattirent sur le gingembre qui appartient à la même famille et fournit un substitut tout à fait acceptable. Mais certains « vieux de la vieille » parlent encore du Galangavra, avec des traces d'émotion dans la voix..

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Eric Pier Sperandio, auteur du Grimoire des herbes et potions magiques, Rituels, incantations et invocations (Editions Québec-Livres, 2013), présente ainsi le Galangal (Alpina officinalis) : "Cette plante vivace, originaire de l'Asie, a une racine qui ressemble à celle du gingembre.


Propriétés médicinales : Ses propriétés médicinales sont les mêmes que celles du gingembre.


Genre : Masculin.


Déités : Mars.


Propriétés magiques : Protection - Aphrodisiaque - Argent - Pouvoirs psychiques - Conjuration du mauvais sort.


Applications :

SORTILÈGES ET SUPERSTITIONS

  • Son utilisation est double lorsqu'on porte un morceau de sa racine sur soi ; le galangal protège son porteur et attire la chance vers lui.

  • Pour briser le mauvais sort, faite brûler de la racine de galangal réduite en poudre.


RITUEL POUR ATTIRER LA CHANCE

Ce dont vous avez besoin :

  • un petit sac de cuir

  • quelques pièces de monnaie

  • un morceau de galangal;


Rituel :

Dans un petit sac de cuir, placez quelques pièces de monnaie et un morceau de galangal, puis gardez-le sous votre oreiller. Cela attirera l'argent vers vous et vous aidera à découvrir, par vos rêves, des moyens d'accroître vos gains."

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