Zoologie :
Selon Matt Pagett, auteur de Le petit livre de merde (titre original What shat that ?, Quick Publishing, 2007 ; édition française Chiflet & Cie, 2008) :
"L'ours polaire est un prédateur redoutable qui n'a peur de personne à l'exception de ses congénères et parfois des hommes. Il est évidemment au cœur d'un grand débat, celui du réchauffement climatique et de ses effets sur son habitat. Quant à sa merde, elle joue un rôle primordial dans sa survie et dans celle des autres habitants de l'Arctique.
Description : L'aspect de ses excréments varie en fonction des saisons car l'animal, toujours en quête de nourriture, se déplace beaucoup. S'il a mangé de la viande, phoque marbré entre autres, ses crottes seront noires et puantes, et on y trouvera les poils de sa proie. En été on y recense plutôt de l'herbe, des algues, des reste d'oiseaux, et des détritus.
La couleur, aussi, est différente : brune, blanche, noire, parfois rouge. Quant aux formes, elles peuvent varier, tantôt crottes, tantôt cylindres, voire flaques molles.
Mères Courage : A la fin de l'automne, l'ourse polaire construit la tanière où elle mettra bas : un espace réduit, dans une congère à proximité d'un morceau de banquise. Après la naissance en novembre ou en décembre, elle va rester avec ses oursons pendant quelques mois. Comme elle aura beaucoup mangé de blancs de phoque marbré, son péché mignon, elle pourra rester longtemps dans son antre sans se nourrir et sans boire. Et par souci de propreté et d'hygiène pour ses petits, elle évitera d'uriner et de déféquer pendant cette période. Les ours polaires ont la capacité de réduire leurs fonctions physiologiques, ce qui est très pratique quand la nourriture se fait rare ou quand la femelle se retire pour mettre bas. A la naissance, les oursons sont relativement petits, puisqu'ils pèsent environ les 4/100e du poids de leur mère alors que la plupart des autres petits carnivores pèsent 1/50e de la masse de leurs parents. D'où le peu d'excréments. Un petit ourson, même prématuré, est capable de faire ses besoins sans déranger sa mère.
Une chaîne alimentaire de merde : En hiver, quand il y a peu de nourriture, la merde d'ours polaire est dévorée par des animaux nécrophages tels que le renard polaire et la mouette blanche."
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Symbolisme :
Canalisation de Caroline Leroux qui a élu l'ours polaire animal chamanique de l'année 2015.
Pour Diana Cooper, qui a écrit Le Guide des archanges dans le monde animal (Édition originale, 2007 ; Éditions Contre-Dires, 2018),
L'habitat des ours polaires dans un paysage couvert de neige, sans végétation, les oblige à être principalement carnivores et, malgré cette disposition, ils conservent un haut degré de pureté et une connexion divine.
Leur couleur blanche indique que ce sont des animaux très évolués et qu'ils se préparent pour la phase d'ascension qu'ils connaîtront lorsque leur vie présente prendra fin. Les ours polaires ont un lien très puisant avec la lumière blanche comme le diamant de l'archange Gabriel, comme la plupart des animaux qui vivent dans la neige. L'archange Gabriel déverse sa lumière dans leurs chakras couronne et leur permet ainsi de renforcer leur connexion à leur moi supérieur et de la faire passer aux fréquences de la lumière du Christ de la neuvième dimension. Ils sont très affectés par le grand portail de l'arctique qui rayonne de l'énergie d'un blanc pur du Christ.
En raison de leur relation symbiotique avec l'eau, ils travaillent également avec l'archange Joules, l'ange des océans. Ils apportent leur lumière de haute fréquence dans les eaux de l'Arctique et participent au maintien de l'énergie élevée qui règne là, alors que Joules les fait baigner dans l'amour cosmique contenu dans ces eaux.
Quand vous pensez à un ours polaire ou quand vous le voyez ou méditez à son sujet, vous vous connectez à l'archange Gabriel et à sa flamme blanche comme le diamant. Il peut alors établir un lien entre vous t le séraphin Séraphina et ses écoles intergalactiques, où des être de tous les univers viennent suivre une formation pour devenir des maîtres intergalactiques. D'une manière totalement inconsciente, les ours polaires effectuent un travail de service cosmique d'une grande importance et contribuent à votre ascension et à l'ascension de la planète.
VISUALISATION POUR TRAVAILLER AVEC LE ROYAUME DES OURS
Un ours polaire est assis sur une banquise et regarde calmement l'eau de la fonte des neiges qui l'entoure.
Vous savez que la lumière blanche chatoyante qui se trouve au-dessus de lui est l'archange Gabriel, et soudain, vous sentez ses merveilleuses ailes douces qui se referment sur vous. Votre cœur est bien au chaud et en sécurité !
Puis, soudain, une immense flamme blanche de l'ascension apparaît devant vous, et vous vous rendez compte qu'elle abrite en son centre le merveilleux séraphin Séraphina qui vous sourit.
Quand elle vous touche, vous sentez son énergie flamboyante qui se répand à travers vous. Vous sentez que vous évoluez.
De nouveaux choix sont maintenant à votre disposition. Détendez-vous et prenez conscience que votre connexion avec Séraphina à travers l'ours polaire a changé quelque chose d'étonnant en vous.
Remerciez Séraphina et l'ours polaire. Revenez à votre point de départ et ouvrez les yeux.
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Pour David Carson, auteur de Communiquer avec les animaux totems, puisez dans les qualités animales une aide et une inspiration au quotidien (Watkins Publishing, 2011 ; traduction française Éditions Véga, 2011), la pieuvre appartient à la famille de la Sagesse intérieure, au même titre que l'hippopotame, le chien, l'aigle, l'ours polaire, le cheval, le coyote, le papillon, la chouette, la salamandre, le saumon, le phoque, le paon, la grue, le tigre, le lièvre et le bœuf.
Sagesse intérieure : Invoquer un esprit animal, c'est éveiller de nouvelles perceptions. tout phénomène naturel, y compris l'animal, est intrinsèquement mystérieux. L'indicible que recèle toute forme de vie nous ramène aux questions fondamentales sur l'existence. Comment et pourquoi s'est formé le cosmos ? Pourquoi les choses existent-elles plutôt que le néant (comme s'interrogent souvent les philosophes) ? La méditation peut nous apporter une conscience silencieuse des vérités qui se cachent derrière ces énigmes. Lorsque nous plongeons nos eux dans ceux d'une autre créature, nous sommes confrontés à de profonds mystères, dont l'animal est l'incarnation vivante.
Ce chapitre présente les animaux susceptibles de nous guider vers de nouveaux indices et une acuité nouvelle. Si nous sommes prêts à nous ouvrir et à écouter, nous pouvons gagner en maturité spirituelle et avancer dans notre voyage intérieur. [...]
Pendant les hivers sans soleil, dans le grand nord de neige et de glace, le peuple se blottissait dans des igloos et se racontait des histoires de grands chasseurs de renards, de caribous et de phoques magiques. On exposait les faits héroïques et les confrontations avec des animaux surnaturels, ainsi que la façon dont les ours polaires sont liés à la guérison de la planète.
On apprenait comment l'ours blanc parlait aux chamans des peuples indigènes, et aux mystiques du monde entier. Pour les peuples de l'Arctique, cet animal était essentiel à chaque aspect de leur culture. sa fourrure état utilisée pour les pantalons et les chausses, sa vésicule biliaire et son cœur servaient à la médecine, et l'on arborait ses dents comme de puissants talismans. Mais plus encore, l'ours avait une signification mystique. Les santés de la Terre et de l'homme sont interdépendantes. L'ours nous apprend que guérir la planète, c'est nous guérir nous-mêmes ; ce qui favorise partout harmonie et énergie positive. A travers les rêves, l'ours plaire renverse négativité et destruction, portant la Terre elle-même sur la voie de la guérison.
Les ours polaires sont aussi blancs que la neige qui les environne - icebergs, montagnes enneigées et steppes gelées du Grand Nord. Bons nageurs, chasseurs et pêcheurs, les ours plongent en profondeur dans les eaux gelées et réapparaissent un saumon à la bouche ; ils nagent sous l'eau comme des sous-marins furtifs. Les phoques comptent parmi leur nourriture préférée ; il les guettent patiemment sur la glace, utilisant leur excellent odorat pour localiser un trou d'air creusé par le phoque. Dès que sa proie fait surface pour reprendre de l'air, l'ours attaque.
On prétend qu'il fut un temps où les ours polaires étaient des humains. Pendant la journée, ils retiraient leurs grands manteaux blancs et devenaient hommes. La nuit, rentrant chez eux, ils remettaient leurs manteaux et se transformaient de nouveau en ours blancs. Ces ours nous ont appris que nous sommes bien des animaux. Nous pouvons parcourir le monde et faire ce que font les humains, mais nous devons parfois revenir aux sources,, remettre notre peau de bête et avancer avec force et courage.
Mot-clé : Guérir la planète.
Méditation "Lumières du Nord"
Asseyez-vous confortablement dans un endroit calme, fermez les yeux et concentrez-vous uniquement sur l'ours polaire.
Imaginez-vous dans le Grand Nord, sur le toit même du monde. Les lumières de l'Arctique scintillent et strient par éclairs le ciel gris, lançant des bouquets de couleur - silencieux festival de lueurs chatoyantes. Des rayons lumineux jaunes, verts, orange et violets s'embrasent au-dessus des congères de neige blanche et immaculée. Le froid est glacial, mais votre fourrure épaisse, blanche, incrustée de glace est douillette et vous tient chaud. Une vapeur froide et bleue s'échappe de vos narines. Cette terre glacée est inhabitable pour la plupart, mais pas pour vous. Vous existez et survivez ici, sur ces vastes étendues neigeuses et gelées. Vous demeurez, hypnotisé, contemplant le paysage sublime qui s'offre à vous, tandis que la neige cristalline réfléchit des spectres de lumière étincelante. Dans le ciel, vous découvrez un océan de feux de glace multicolores
De vos pattes blanches aux longues griffes noires, commencez maintenant à assembler en boule les arcs-en-ciel de couleur. Cette boule lumineuse est emplie d'une paix aimante ; serrez-la contre votre poitrine. Imaginez que vous pouvez l'envoyer où cous voulez - vous le pouvez. Envoyez-la à toute personne ou lieu ayant besoin de guérison. Continuez à envoyer cette énergie bienfaisante pendant plusieurs minutes.
Une fois votre méditation terminée, revenez progressivement à vous. Résorbez doucement l'énergie aimante, curative et apaisante dans votre poitrine. Prenez conscience de ce qui vous entoure et lorsque vous êtes prêt, ouvrez les yeux."
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Contes et légendes :
La femme et les ours blancs (conte inuit)
Dans un pays du Grand Nord, une femme marchait toute seule dans l’immensité de la toundra. C’était l’été. Sous ses pieds, il y avait un peu de neige et un peu de terre, de mousse et de lichen. La femme avait profité d’un moment où tout le monde dormait dans son village et que son mari était parti à la chasse pour quitter l’igloo familial. Elle s’était sauvée ! Elle avait peur de la colère qui, des fois, s’emparait du cœur de son mari et le rendait méchant. Souvent alors cette colère retombait sur elle. Elle est partie.
Ça faisait longtemps déjà que la femme marchait. Elle cherchait de la nourriture et une place pour se cacher. Mais il n’y avait rien, juste un petit arbre rabougri, par-ci, par-là, et jamais un assez gros ni assez haut pour se mettre à l’abri. Alors la femme continuait. Oh ! elle aurait bien aimé s’arrêter, se reposer, manger quelque chose. Elle avait tellement faim et elle était si fatiguée.
Enfin ! des peaux tendues, là-bas, sur des piquets devant une cabane ! Elle a couru pour demander de l’aide et de la nourriture. Un homme et ses deux jeunes garçons lui ont ouvert la porte. L’homme a vu que la femme était épuisée et qu’elle avait faim. Sans lui poser de questions, il lui a donné à manger, puis il a demandé à ses fils de lui préparer un lit avec une peau d’ours. La femme a dormi jusqu’au milieu de la journée suivante. Quand elle s’est réveillée, elle était toute seule dans la maison. Elle s’est levée pour aller regarder dehors par une petite fente entre les peaux suspendues devant la fenêtre. Un ours blanc et deux oursons s’en venaient droit vers la maison. Terrifiée, la femme aurait bien voulu crier, appeler au secours. Mais, de toute façon, elle était seule, il n’y avait personne pour l’entendre et l’aider. Ce qu’elle vit la rendit muette de stupeur. Devant elle, l’ours blanc et ses deux oursons se dépouillaient de leurs fourrures, les suspendaient soigneusement sur les piquets à côté de la porte et prenaient l’aspect d’un homme et de deux jeunes garçons.
— Mais c’est l’homme et les deux garçons qui m’ont accueillie et nourrie hier !
En entrant, l’homme-ours blanc a tout de suite compris que la femme les avait reconnus, lui et ses oursons, et qu’elle les avait vus ôter leurs fourrures : — Femme, tu connais notre secret maintenant. Tu ne peux plus t’en aller d’ici. Si tu retournais avec les autres humains, tu nous trahirais et des chasseurs viendraient pour nous tuer.
Alors, la femme est restée. Elle se plaisait bien dans sa nouvelle vie avec l’homme-ours blanc et ses garçons-oursons. Elle était heureuse. Elle riait et jouait souvent avec les oursons. Elle les aimait vraiment beaucoup. Les oursons aussi l’aimaient beaucoup. Ils étaient adorables, gentils et câlins avec elle.
Puis, la saison d’hiver est arrivée. Et les jours d’hiver, dans un pays du Grand Nord, c’est comme une seule longue nuit. Il n’y a pas de soleil. La femme s’est mise à s’ennuyer de son ancienne vie et de ses jeux avec ses amies, les autres femmes du village. Elle commençait même à s’ennuyer de son mari. Et la colère qui, des fois, s’emparait de son cœur ne lui faisait plus peur. Elle a demandé à partir : — Laissez-moi retourner dans mon village. Je ne dirai jamais rien à personne. Je le jure ! — Non, femme, tu ne pourras pas tenir ta langue. Tu dois rester ici.
La femme est devenue triste, de plus en plus triste, elle ne riait plus, ne jouait plus avec les garçons-oursons. Tous les jours, il y avait des larmes dans ses yeux. Et les oursons devenaient tristes eux aussi de la voir si malheureuse. Ils disaient souvent à leur père : — Papa, laisse-la partir ! Papa, elle ne dira rien, elle l’a promis !
Les garçons-oursons ont tant et tant insisté que le papa a enfin accepté : — Tu peux partir, femme. Mais avant, jure-moi que tu ne révéleras jamais à qui que ce soit l’endroit où nous vivons, mes garçons et moi. N’oublie pas. Les ours entendent tout ce que les humains disent, même de très loin. Si tu parles, je vais t’entendre. — Homme-ours blanc, je ne dirai rien à personne, je te le jure, a dit la femme.
La femme, folle de joie, a embrassé les garçons-oursons, les a serrés très fort dans ses bras, puis elle est partie en courant vers son village. Son mari l’a reprise dans l’igloo et la vie a continué comme avant. Mais pas tout à fait comme avant car, durant son absence, son mari était devenu ambitieux. Il s’était mis en tête de chasser le gibier le plus gros et le plus difficile à attraper du Grand Nord : l’ours blanc. Pour ça, tous les matins, il partait chasser sur la banquise. Et tous les soirs, il rentrait les mains vides. Pourtant, chaque jour, il allait un peu plus loin sur la banquise, mais pas la moindre trace d’ours blanc. Il n’y en avait pas dans son coin de pays.
Un soir, la femme a senti que son mari était exaspéré de toujours rentrer les mains vides. Elle eut peur ! Oui ! elle eut peur que la colère revienne s’emparer du cœur de son mari. Alors, tout doucement, elle s’est approchée de son oreille et, le plus bas possible, elle lui a murmuré où aller pour trouver un ours blanc avec ses deux oursons.
Le chasseur a bondi sur son harpon. Il est sorti atteler ses chiens à son traîneau. Et rapide comme le vent du nord, il s’est dirigé vers l’endroit que sa femme venait de lui indiquer. Dans le même temps, très loin de là, l’homme-ours blanc a bondi lui aussi. Il avait entendu la femme les trahir, ses garçons-oursons et lui : — Mes enfants, courez sur la banquise. Courez aussi vite et aussi loin que vous le pouvez, ne vous retournez pas et ne revenez jamais ici. Moi, je me rends au village de la femme. Elle nous a dénoncés.
Arrivé au village, l’ours blanc s’est dirigé immédiatement vers l’igloo de la femme. Elle était seule. Soudain, elle a cru que le ciel lui tombait sur la tête. C’était l’ours blanc. Avec sa grosse patte, il avait défoncé le sommet de l’igloo et, maintenant, il tenait la femme par le cou. Un hurlement effrayant est sorti de la gorge de la femme. Le village entier l’a entendu. Tout le monde s’est précipité pour voir ce qui se passait.
Les chiens sont arrivés les premiers, suivis des chasseurs avec leurs armes. Ils n’ont rien pu voir. Une pluie d’éclairs éblouissants les a tous aveuglés, les obligeant à fermer les yeux. Quand ils ont pu les rouvrir, il n’y avait plus ni chiens ni ours, ils avaient tous disparu. En les cherchant, quelqu’un a levé les yeux au ciel : — Regardez, il y a des étoiles inconnues, des étoiles qu’on n’a jamais vues avant ! Ah ! Regardez ! On dirait des chiens qui courent après un ours ! Eh oui ! C’est comme ça que la constellation du chien est venue au monde. Elle existe toujours. Elle représente une meute de chiens entourant un ours qui court. Si vous regardez le ciel un soir étoilé, vous pourrez la voir. Depuis ce temps-là, dans ce pays du Grand Nord, il n’y a pas un seul chasseur qui parle de la chasse à l’ours ou même qui prononce le mot « ours ». Parce que tous les chasseurs savent que l’ours entend tout, même de très, très loin.
Adaptation d’un conte du Groënland, tiré du livre de Michel Bournaud, Contes et légendes de l’ours,
Saint-Claude-de-Diray, Éditions Hesse, 1997, p. 13 à 17.
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Littérature :
Scène de moustiers
Réplique à une assiette de faïence
L'infini humain périt à tout moment. Qui n'atteint la superficie immense ou l'éphémère pelouse sur laquelle a lieu sa dislocation ?
Tu t'enfonces en trébuchant. Te voici comme l'ours blanc dans la chaos de la banquise. L'oubli et la crainte des ennemis qui le charmaient et l'épouvantaient n'ont plus prise sur lui. L'ours se meurtrit aux glaces des solitudes polaires, hier encore si bien dessinées devant ses yeux myopes. Son puissant corps s'affaisse, son museau rosit et la mer tarde à l'ensevelir.
Toi, une façon de neige intérieure révèle à tes suivants la fin de tes attachements en même temps que la conversation de ton exil. Bienfait de ce jour-là : c'est la fête des sabotiers ! Ils dépensent leur foi et réchauffent la terre.
René Char, Chants de la Balandrane, 1977.
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