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La Valériane

Dernière mise à jour : 15 oct.



Étymologie


  • VALÉRIANE, subst. fém.

Étymol. et Hist. Ca 1265 (Vocab. plantes, ms. Harley, 978, éd. Th. Wright, 140b). Empr. au lat. médiév. valeriana (xes.), d'apr. le lat. Valeria « province romaine de la Pannonie », anc. région située à peu près à l'emplacement actuel de la Hongrie, où cette plante était très répandue


Lire aussi la définition du nom pour amorcer la réflexion symbolique.


Autres noms : Valeriana dioïca - Nard de Crête - Valériane dioïque -

Valeriana Officinalis - Balériane - Guérit-tout - Herbe à la douleur - Herbe à la femme battue - Herbe à la meurtrie - Herbe aux chats - Herbe aux coupures - Herbe aux femmes battues - Herbe au loup - Herbe de la femme sauvage - Herbe de Notre-Dame - Herbe de Saint Georges - Herbe de Saint-Sébastien - Langue d'oie - Passe-médecin - Valérienne - Varion -

 

Selon Jean-Louis Moret, auteur de l'article intitulé "Etymologie onomastique ou les noms de genres de la flore suisse dédiés à des personnes. Complément." (in : Bulletin du Cercle vaudois de botanique n°39 : pp. 103-108, 2010) :


D’autres noms de genres sont parfois réputés provenir de noms de personnes. Je ne les ai pas retenus comme tels : [...]

Valeriana. Le nom aurait été donné à cette plante en l’honneur du médecin romain Plinius Valerius (Kanngiesser 1909). Cet auteur, accompagné de Le Maout et Decaisne (1855), Gentil (1923), Fournier (1946), ajoute que le nom pourrait être issu du lat. valere, « se bien porter », car la plante a des vertus médicinales. Rey (1998) précise que le nom est tiré de « Valeria, province romaine de Pannonie, où cette plante était cultivée et d’où on l’exportait », avis partagé par le TLFi et, en partie, par Genaust (2005).

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Botanique :

D'après Lionel Hignard et Alain Pontoppidan, auteurs de Les Plantes qui puent, qui pètent, qui piquent (Gulf Stream Éditeur, 2008) :


"Pourvu qu'elle puisse se tenir au frais, la valéraine accepte de pousser à peu près partout, du vulgaire fossé au sous-bois en passant par les prairies et les rocailles montagneuses. Avec des feuilles parfaitement symétriques à chaque étage et un bouquet de petites fleurs rosées coiffant harmonieusement le sommet de ses tiges, la plante n'a jusqu'ici rien de bien original. Mais que l'on s'aventure à déraciner cette élégante, et aussitôt une terrible odeur de pied et d'urine de chat vous saisit. Cette odeur repoussante, dont on ne se débarrasse pas facilement, émane d'une petite racine grisâtre, aux formes tentaculaires, riche en substances odorantes de toutes sortes.


Pourquoi fait-elle ça ? C'est une plante dont le parfum attire irrésistiblement les chats. Lorsqu'ils se trouvent une racine déterrée, ils se roulent dedans pour s'imprégner fortement de son odeur. Cela leur donne un grand prestige auprès de leurs congénères. Cette attraction des chats pour la plante est due à la présence d'une huile particulière contenue dans la racine de la plante.

Pour dormir avec les chats : L'infusion de racines d'herbe aux chats était utilisée au Moyen Âge comme somnifère, et c'est encore aujourd'hui l'un des meilleurs calmants naturels. La plante est aussi utilisée par les fumeurs qui veulent arrêter la cigarette. Elle calme le manque, et donne un goût exécrable au tabac.


La bouillie des Indiens : Dans les situations difficiles, rien de tel qu'une potion à base d'herbe aux chats pour combattre le stress. Ainsi lorsqu'ils partaient en expédition, les Indiens du Mexique se préparaient des mixtures à base de valériane pour résister à la fatigue et aux privations de nourriture.

 





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Vertus médicinales :


Henri Ferdinand Van Heurck et Victor Guibert, auteurs d'une Flore médicale belge. (Fonteyn, 1864) nous apprennent les propriétés thérapeutiques des Valérianes :


Valeriana officinalis - Propriétés Physiques. et Chimiques. Cette racine possède une odeur désagréable qui se développe davantage par la dessication au point de devenir fétide, très pénétrante et repoussante ; sa saveur est légèrement amère, un peu douceâtre et sucrée d'abord. Elle produit sur les chats l'effet aphrodisiaque de la cataire . Elle fournit par la distillation avec l'eau une huile volatile verte d'une odeur forte, analogue à celle de la racine ; elle contient en outre de l'acide valérianique (Peutz), une résine noire , un extrait gommeux, de la fécule et des fibres ligneuses (Trommsdorff). Cet acide forme des sels (Valérianates) qui jouissent de propriétés médicales très importantes. Les feuilles de valériane sont inodores et d'une saveur herbacée ; les fleurs ont une odeur agréable.


Action physiologiques. A petite dose et à dose modérée, la valériane augmente l'action des organes digestifs sans en troubler les fonctions (Tissot, Trousseau) ; pour Giacomini, au contraire, elle agit à la façon des hyposthénisants. A haute dose, c'est un excitant énergique du système nerveux, surtout du cerveau ; elle accélère le pouls, cause de l'agitation, des éblouissements, de la congestion à la tête, des mouvements convulsifs ; elle augmente la perspiration cutanée, la sécrétion urinaire et facilite le flux menstruel. Elle ne cause ni purgation ni vomissements.


Usages médicaux. antiépileptique, sudorifique, hystérique et emménagogue. On la donnait aux asthmatiques et aux personnes qui souffraient des vapeurs. Camerarius l'a louée dans la jaunisse et Columna dans l'épilepsie. On lui reconnaît encore aujourd'hui ces propriétés et on la dit en outre vermifuge et fébrifuge. Son emploi est surtout avantageux dans le traitement des névroses franches hystérie, épilepsie, chorée, hypochondrie, hémicranie, catalepsie, asthme convulsif, tremblement des membres, hoquet, vomissement nerveux, gastralgie, palpitations du cœur, aphonie nerveuse. Un grand nombre d'auteurs en ont obtenu de bons effets, dans l'épilepsie surtout quand cette affection est purement nerveuse, déterminée par une cause accidentelle, la peur, la colère, les abus sexuels (Rivière, Tissot, Sauvage, Hufeland, etc.). Contre la chorée, Cazin se loue de son emploi. Son action vermifuge est réelle et constatée par de bons observateurs (Marchant, Wendt, Cazin). Dans les fièvres intermittentes, elle paraît aussi avoir donné de bons résultats (Grunwald, Desparanches, Vardy, etc.). On l'administre encore dans les fièvres adynamiques ou putrides, dans les fièvres atoniques et vermineuses. MM. Rayer et Trousseau l'ont employée avec succès contre la polydipsie. La poudre de la racine est sternutatoire, les feuilles sont résolutives. Un médecin belge, le docteur H. Barella, recommande l'emploi des bains de valériane comme adjuvant dans le traitement de certaines névralgies ; il prescrit 500 grammes de racine de valériane concassée que l'on fait infuser pendant une demi-heure, en vase clos dans trois litres d'eau bouillante. On ajoute cette infusion à l'eau d'un bain ordinaire. En résumé, la valériane est une de nos plantes indigènes les plus précieuses aussi bien par elle-même qu'à cause des compositions chimiques auxquelles elle donne naissance ; nous renvoyons aux traités de thérapeutique et à notre Histoire des nouveaux médicaments pour les applications des valérianates.


Formes et doses. Poudre, 2 à 30 grammes. - Infusion et décoction, 15 à 60 grammes par kilogramme d'eau. - Extraits, 1 à 10 grammes. -Teinture, 2 à 30 grammes. - Sirop, 30 à 60. Eau distillée, 60 à 100 grammes. - Huile essentielle, 20 à 50 gouttes. - Extérieur : décoction, 50 à 160 grammes. - Huile et teinture en frictions ; poudre comme sternutatoire.


Valeriana dioïca : Usages Médicaux. On mêle et on substitue la racine de cette espèce indigène à celle de la valériane officinale ; il en est de même de la Valeriana phu, L. , ou grande valériane, assez souvent cultivée.


On cultive aussi dans nos jardins pour usages culinaires la Valeriana cornucopiæ, connue sous les noms de valériane d'Alger ou valériane corne d'abondance et la Valerianella olitoria, Moench, ou valérianelle souvent désignée sous les noms de mâche, doucette, salade de blé, etc. (en flamand weld salade) ; ces deux plantes ont des feuilles succulentes, d'un goût douceâtre ; on les mange en salade.

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Usages traditionnels :


Selon Alfred Chabert, auteur de Plantes médicinales et plantes comestibles de Savoie (1897, Réédition Curandera, 1986) :


Aux épileptiques [se donne] les baies du muguet, le bois du guy, Viscum album, le rhizôme de valériane, et avec le même insuccès les fleurs de primevères ou pipettes, Primula veris. Enfin les hystériques doivent boire les tisanes [...] faites avec les rhizômes de valériane ou erba dé sés, Valeriana officinalis, sambucifolia, tripteris, cellica, dont la vogue est bien méritée. Tel n'était pas pourtant l'avis d'un vieil ivrogne que je rencontrai jais non loin de Faverges, et qui me soutint que :


Pe n'a fenna qu'a de covuchon,

Le melieu remède est le bâton.


(Pour une femme qui a des maux de nerfs, - le meilleur remède est le bâton.)

[...]

Contre les mites, on m'a présenté comme très efficaces les débris d'une petite plante à odeur forte, apportée des hautes montagnes de la frontière piémontaise ; il m'a paru que c'était le Valeriana celtica que j'ai trouvé autrefois dans les Alpes de Bonneval et de Bessans.

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Symbolisme :


Louise Cortambert et Louis-Aimé. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. (Société belge de librairie, 1842) nous livrent leur vision de cette petite fleur :


Printemps - Mai.

VALERIANE ROUGE - FACILITÉ.

La valériane à fleurs rouges est assez nouvellement descendue des Alpes dans nos jardins. Sa parure est brillante, mais toujours un peu en désordre. Cette fille des montagnes conserve au milieu de nos fleurs cultivées un port rustique qui lui donne un peu l'air d'une parvenue ; cependant cette beauté sauvage doit sa fortune à son mérite ; sa racine est excellente contre la plupart des maladies qu'engendre la mollesse ; son infusion fortifie la vue, ranime les esprits, éloigne la mélancolie ; ses fleurs durent presque toute l'année ; la culture les embellit, mais elles ne dédaignent jamais leur champêtre origine, et on les voit quitter nos plates-bandes pour parer les flancs d'une aride colline, ou la cime d'un mur abandonné. Les valérianes de nos bois et celles de nos prairies ont autant de vertus et de beautés que la valériane rouge ; mais la main du jardinier les néglige, parce qu'elles manquent de l'heureuse facilité qui distingue celle des Alpes.

 

Dans Les Fleurs naturelles : traité sur l'art de composer les couronnes, les parures, les bouquets, etc., de tous genres pour bals et soirées suivi du langage des fleurs (Auto-édition, Paris, 1847) Jules Lachaume établit les correspondances entre les fleurs et les sentiments humains :


Valériane rouge - Facilité.

Cette plante, qui nous vient des Alpes, se reproduit avec une trop grande facilité dans nos jardins, où elle envahit tout.

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Selon Pierre Zaccone, auteur de Nouveau langage des fleurs avec la nomenclature des sentiments dont chaque fleur est le symbole et leur emploi pour l'expression des pensées (Éditeur L. Hachette, 1856) :


VALÉRIANE - FACILITÉ.

Plante herbacée croissant naturellement en France. Elle se couvre, en juin et en octobre, de fleurs nombreuses, éperonnées, en panicule, rouges, pourpres, blanches ou lilas. Sa racine a une saveur âcre et un peu amère, son odeur est nauséabonde. On en compte soixante-dix espèces.

 

Emma Faucon, dans Le Langage des fleurs (Théodore Lefèvre Éditeur, 1860) s'inspire de ses prédécesseurs pour proposer le symbolisme des plantes qu'elle étudie :


Valériane - J'en aurai la force.

Les différentes espèces de valériane sont employées en médecine pour combattre les affections nerveuses et rendre au corps la force perdue. C'est un puissant tonique et antispasmodique. Elles sont cultivées dans les jardins où il est assez difficile de les conserver, car les chats, qui aiment passionnément l'odeur de sa racine, fouillent la terre, déchaussent la plante, la renversent et se roulent dessus avec des cris de plaisir.

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Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), la Valériane (Valeriana officinalis) a les caractéristiques suivantes :


Genre : Féminin

Planète : Vénus

Élément : Eau

Pouvoirs : Divination - Protection.


La racine dégage une odeur forte, désagréable pour les humains mais apparemment délectable pour les chats qui viennent s'y frotter comme en pâmoison. Contrairement à cette autre Herbe aux chats qu'est la népète cataire, ils ne mangent pas la Valériane, se contentant de se surexciter et de s'enivrer en humant les effluves que dégage la plante. Peut-être est-ce le cannabis des chats ? …


Utilisation magique : Dans le nord de l'Europe, on lui attribue le pouvoir de chasser les Elfes.

En Rhénanie, on appelle une variété de Valériane (Valeriana celtica) Wildfräulekraut, « herbe de la femme sauvage » ; on racontait autrefois que celui qui portait cette herbe glissée dans ses bas ne manquerait pas de rencontrer cette fée sylvestre, en général bienfaisante, bien que ses méfaits aient été signalés dans quelques localités.

Dans la campagne bolognaise, on pensait qu'il y avait une Valériane mâle et une Valériane femelle qui présidaient ensemble aux rituels de divination ; les devins de village engageaient en conséquence ceux qui désiraient consulter les augures à faire une généreuse aumône au Valérian en même temps qu'à la Valériane.

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Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont S.A.S., 1995, 2019) proposé par Éloïse Mozzani, on apprend que :


Aucun homme ne peut résister à une femme qui aurait mis de la valériane dans ses sous-vêtements, dit-on au pays de Galles. Les chats aussi adorent cette plante à fleurs roses ou blanches, d'où son surnom d'« herbe-aux-chats ». Par association d'idées, on soutenait autrefois que, présentée à un sujet en état d'hypnose, elle le faisait se comporter comme le félin : il se mettait à quatre pattes, miaulait, griffait.

La valériane qui, en relation avec Mercure, protège les tractations commerciales, met également à l'abri des démons celui qui en porte autour du cou dans un sachet retenu par un fil rouge. Selon une superstition italienne, si vous en brûlez dans le lieu où vous soupçonnez la présence d'elfes, « vous les verrez paraître sous forme de petites poupées qui vous supplieront de rompre le charme et de leur rendre la clé des champs ». En Italie toujours, celui qui veut acquérir le don de divination doit faire l'aumône à la valériane - qui comprend une variété femelle et une mâle - correspondant à son sexe.

En Rhénanie, une variété de la plante, appelée « herbe de la femme sauvage », glissée dans les bas, faisait rencontrer « cette fée sylvestre, en général bienfaisante, bien que des méfaits aient été signalés dans quelques localités ».

La valériane, dont le nom viendrait du latin valer (bien se porter) et qui porte également le surnom de « guérit-tout », est connue depuis l'Antiquité pour ses propriétés calmantes, recommandée notamment par Pline pour les contractions musculaires, et plus tard pour les états hystériques. La valériane officinale doit être cueillie de préférence un vendredi à l'heure de Vénus et, si possible, sans regarder sa racine. Selon une ancienne recette, il convient même de saluer la plante afin qu'elle accepte d'exhaler toutes ses vertus.

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Eric Pier Sperandio, auteur du Grimoire des herbes et potions magiques, Rituels, incantations et invocations (Editions Québec-Livres, 2013), présente ainsi la Valériane (Valeriana officinalis) : "Il s'agit d'une plante qui pousse à l'état sauvage sur le bord des routes tant en Amérique qu'en Europe.


Propriétés médicinales : Les racines de cette plante sont utilisées pour leurs propriétés médicinales. C'est une plante aux vertus calmantes et soporifiques qui permet de clamer les conditions nerveuses et de soulager l'insomnie. Il n'est cependant pas recommandé d'ne prendre en infusion pour plus de quelques semaines ; à la longue, elle pourrait empoisonner l'organisme. Une infusion de racines de valériane peut aussi aider à soulager les migraines et les maux de tête.


Genre : Féminin.


Déités : Morphée - Vénus.


Propriétés magiques : Amour - Rêve - Psychisme.

Applications :

SORTILÈGES ET SUPERSTITIONS :

  • On peut se servir de cette plante séchée pour se protéger de ceux et celles qui nous présentent des miroirs aux alouettes.

  • La racine pulvérisée peut ^ter ajoutée à tout oreiller de rêve pour aider à soulager l'insomnie et à susciter des rêves révélateurs.

RITUEL POUR GUÉRIR UN CŒUR BRISE (pour cesser de pleurer quand votre amour vous a laissé et vous permettre d'aller de l'avant) :


Ce dont vous avez besoin :

  • deux chandelles, une noire et une blanche

  • de l'encens de chèvrefeuille

  • une pastille de charbon de bois

  • un plat où vous pouvez brûler des herbes

  • deux pincées de valériane

  • deux pincées de baume de Gilead

  • deux pincées de cèdre

  • une photo de votre ex (ou un morceau de papier sur lequel vous inscrivez son nom).


Rituel : Allumez la chandelle noire et l'encens, puis allumez un charbon de bois dans votre plat et faites-y brûler une pincée de chacune des herbes. Prenez la photo ou le morceau de papier, et faites prendre un coin en feu ; laissez tomber dans la plat et versez-y l'autre pincée des herbes en disant :


Nos amours sont mortes, qu'il en soit ainsi De mon cœur je t'extirpe, tu n'existes plus

Je t'ai pleuré maintenant c'est fini

De mon cœur je t'extirpe, notre amour n'est plus.


Répétez trois fois et laissez les herbes et le papier se consumer complètement. Une fois cela fait, allumez la chandelle blanche en symbole de renouveau."

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Selon Claire Tiberghien, auteure de Équilibre et méditation par les plantes, 30 plantes à découvrir (Éditions Jouvence, 2016), les propriétés et vertus de la Valériane sont les suivantes :


Élément : Feu.

De son nom latin Valeriana officinalis, la Valériane fait partie de la famille des Valérianacées. Elle symbolise la paix. La valériane est l'une des plantes les plus efficaces contre les troubles liés au stress et à l'insomnie. Elle exerce une action antispasmodique et sédative, mais non anesthésiante, ce qui en fait un bon remède par exemple contre l'angoisse des examens. Elle agit en cas de surmenage ou d'épuisement intellectuel. Elle atténue l'état d'excitation, l'anxiété et l'agitation mentale. Elle favorise le sommeil pour les personnes qui ont tendance à être envahies par leurs pensées durant la nuit. Elle calme les effets de chocs ou de traumatismes.

En outre, la Valériane aide à vaincre la peur de l'accouchement ou à se remettre d'une fausse couche. Elle relâche les muscles en cas de crampes à l'estomac ou de coliques. Elle est efficace contre l'énurésie.


Sur le plan psychique : La valériane renforce le mental si l'on a peur d'être envahi par des énergies étrangères, des pouvoirs néfastes, ou si l'on craint l'obscurité. Elle calme les angoisses suscitées par certaines superstitions. En quelque sorte, elle enlève la peur de la peur. En harmonisant les pensées et les sentiments, elle nous aide à voir nos zones d'ombre dans une nouvelle lumière.

Grâce à la Valériane, je peux affirmer :

  • Je perçois la lumière au fond de l'obscurité.

  • Je découvre la force de la paix et de la cohérence.

  • J'ose être moi-même et laisser ma propre créativité nourrir ma vie.

  • Je suis ouvert et attentif aux besoins du présent.

  • Je laisse la lumière me guider et m'enracine.

  • Je me libère de la dualité.

  • Je me réconcilie avec moi-même et mon histoire.

  • J'ai de la compréhension pour mon comportement et je lâche les reproches que je me fais.


La méditation de la Valériane : L'ombre et la lumière jouent à l'orée du bois. La fraîcheur vous attire, une agréable humidité nourrit votre peau. Vers le ciel, à travers les arbres, un bleu étincelant de soleil vous éblouit. Un parfum étrange, mais délicat, attire vos yeux vers la terre. Vous découvrez une merveilleuse plante, habillée de rose et de blanc, bien droite entre ciel et terre : la valériane. Vous vous asseyez, le dos calé contre le tronc d'un bel arbre. Admirez toute la richesse de la valériane.

Réalisez ce qui devrait changer dans votre vie. Soyez sensible aux alternances nécessaires pour vivre la transformation, l'évolution. Soyez sensible au courant de la vie qui bouge, qui se transforme, toujours en mouvement. Observez votre rigidité figée dans la colère et la tristesse. Respirez et ressentez ce qui bouge en vous. Le rire chatouille votre gorge, la joie réchauffe votre cœur, l'importance donnée aux choses diminue. Visualisez la force de vos racines dans la terre. Regardez vos soucis et vos blessures s'envoler dans les airs, parachutes disparaissant dans l'atmosphère.

Tout ce dont vous avez besoin, vous l'avez en vous. Vous êtes donc parfaitement préparé pour le monde et pour la vie. Ressentez la confiance. Osez grandir.

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Maïa Toll, auteure de L'Herbier du chaman, 36 cartes divinatoires, A la rencontre de la magie des plantes (Édition originale 2020 ; Édition française : Larousse, 2021) nous révèle les pouvoirs de la Valériane (Valeriana officinalis) :


Mot-clef : Détendez-vous


Avec sa tige raide mais creuse, la valériane se tient bien droite au milieu du jardin. mais ne soyez pas dupe de cette rigidité affichée, car au fond, elle rêve d'être un chat. Ses efforts pour s'en rapprocher l'ont conduite à dégager une odeur forte, une huile essentielle qui attire irrésistiblement ces petits félins (même si nous l'assimilons plutôt à une odeur de chaussette qui pue la transpiration !)

Pourquoi un chat, me direz-vous ? Parce qu'en observant ces animaux, la valériane en a tiré la conclusion jubilatoire que les chats ne ressentent jamais la honte, ce qui les rend plus heureux. elle vous demande d'aspirer à une vie dépourvue d'autoflagellation et de dénigrements quotidiens. De détendre votre corps cuirassé, vos pensées et vos émotions rigides, et de la rejoindre pour faire un petit somme (sans honte aucune) l'après-midi.


Rituel : Repos

LA VALÉRIANE NE VOUS DEMANDE QU'UNE CHOSE : une sieste dans l'après-midi (surtout si vous pensez que ls petits sommes sont un signe de paresse ou un luxe que vous ne pouvez pas vous permettre !) Trouvez un endroit ensoleillé et mettez-vous en boule pendant 10 à 20 minutes ; c'est la durée idéale d'une sieste : votre corps se détendra profondément, mais vous ne sombrerez pas dans un sommeil profond.

Un petit somme : des études montrent que les humains ont naturellement un long sommeil la nuit et un second sommeil plus bref dans l'après-midi. Ne pas faire la sieste n'est pas une chose naturelle : vous êtes programmée pour les petits sommes. Si vous savez que vous allez veiller tard le soir, une sieste préventive (deux heures maximum) vous fera du bien. mais, come pour tout, il n'existe pas de solution universelle : certaines personnes ne sont pas faites pour la sieste. Écoutez votre corps !


Réflexion : Explorer la honte

Vous éprouvez de la honte quand votre comportement n'est pas en accord avec vos idéaux. Nous avons tous ressenti des hontes terribles, mais ce sont des expériences nécessaires qui nous apprennent à réajuster notre boussole morale. En revanche, quand nous laissons nos pensées devenir rigides ou moralisatrices à l'excès, nous nous créons une multitude de petites hontes corrosives.

Repensez à la dernière fois où vous vous êtes sentie honteuse :

A la hauteur de quel idéal n'avez-vous pas réussi à être ?

Avec le recul, pensez-vous que votre honte était liée à une pensée inutilement rigide ?

Voyez-vous un moyen d'être plus bienveillante envers vous-même tout en restant fidèle à ce que vous êtes ?


« La honte tue le rêve, parce que la honte, réelle ou potentielle, amplifie notre peur de la peur, nous empêche d'apporter notre contribution et court-circuite notre envie d'explorer. » (Seth Godin)

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Symbolisme celte :


Selon L'Oracle druidique des plantes, Travailler avec la flore magique de la tradition druidique (Éditions Véga, 2008) de Stephanie et Philip Carr-Gomm, la valériane fait partie de la carte des Reconstituants au même titre que la rhodiole rose et le millepertuis. Les mots clefs représentatifs de cet ensemble de plantes sont :


en "position droite : Retraite - Équilibre - Calme

en position inversée : Déséquilibre - Anxiété - Perturbation


Les reconstituants sont un trio de plantes druidiques anciennes, qui rétablissent l'équilibre entre le corps et l'âme, et guérissent le cœur et le mental par leurs propriétés apaisantes et fortifiantes. La rhodiole rose pousse dans les régions montagneuses du Pays de Galles et de l’Écosse et sur les collines des rivages du nord-ouest de la Grande-Bretagne. La valériane est visible partout dans la campagne sur des sols humides et dans les fossés, ainsi que sur les berges des fleuves et les prairies imbibées d'eau, alors que le millepertuis célèbre les bois secs et les collines.

La carte montre une druidesse dans sa hutte, assise près du feu. Par la porte ouverte, on voit les Highlands écossais. Des bottes de rhodiole rose et de valériane sont accrochées à des chevrons pour sécher, et du millepertuis fraîchement ramassé est posé sur la table.


Sens en position droite. Bien que l'aventure et l'excitation soient des ingrédients nécessaires dans la vie, nous avons aussi besoin de périodes de paix et de calme, oasis dans notre vie trépidante. Tirer cette carte dan une lecture signifie que vous devez vous offrir ces moments maintenant. Les retraites sont une partie importante dans la pratique spirituelle. Pour le druidisme, elles incluent les visites des sites sacrés anciens et le cheminement sur les sentiers de jadis. Vous pouvez effectuer une retraite où que vous soyez. Même si vous êtes occupé, essayez de prendre trois heures de pause et offrez-vous tout ce qui vous aide à trouver le calme. Une retraite de trois jours ou plus est encore meilleure dans la nature. Cette pause donnera à votre corps et à votre âme une chance de se rééquilibrer une fois de plus.


Sens en position inversée. Tirer cette carte signale que vous êtes déséquilibré, perturbé et anxieux. La vie est souvent troublante, les relations sont difficiles. Pas étonnant que tant de gens souffrent d'anxiété et de dépression. Le moment est venu de s'attaquer à ce déséquilibre par une combinaison de conseil psychologique, de phytothérapie et de changement de mode de vie.

La carte signale par ailleurs qu'une situation ou un projet est instable ou totalement irréaliste, et qu'une solide dose de bon sens est requise pour le remettre sur le chemin. engagez un consultant ou demandez à quelqu'un de regarder objectivement le problème et donnez son avis.

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Plantes pour la guérison de l'âme

Plusieurs plantes sont bien connues pour leurs effets sur l'état mental. Le druide moderne spécialisé dans la guérison approche la détresse psychologique de deux façons : d'abord - s'il est conseiller qualifié - en agissant en tant que Anam Cara ou ami de cœur, qui écoutera le patient sans porter de jugement et interagir avec lui sur le plan thérapeutique, ensuite - s'il est phytothérapeute qualifié - en prescrivant des remèdes de plantes qui apaiseront l'anxiété et élèveront le moral. Il peut conseiller les trois reconstituants.

La rhodiole rose est une plante peu connue, indigène des régions montagneuses de la Grande-Bretagne et de certaines parties de l'Asie, du nord de l'Europe et de l'Arctique. Dioscoride connaissait sa valeur. La médecine traditionnelle scandinave, russe et sibérienne l'a utilisé pendant des siècles comme tonique. En Mongolie, les familles gardaient le secret de l'emplacement de cette plante. Ses propriétés sont si miraculeuses que dans The Healing Power of Celtic Plants, Angela Paine suggère que les druides ont pu faire pareil. Les analyses scientifiques confirment que la rhodiole rose est un adaptogène, stimulant le système immunitaire et les hormones sexuelles. De plus, elle a des effets antioxydants et anti-cancérigènes, et semble agir de manière similaire au ginseng, stimulant la libération des neurotransmetteurs, fortifiant l'apprentissage et la mémoire. Elle améliore par ailleurs le fonctionnement de la thyroïde, du thymus et des glandes surrénales. Actuellement, elle est commercialisée comme complément alimentaire.

Le millepertuis poussait en Grande-Bretagne avant la dernière glaciation. Dioscoride le conseillait pour la malaria, la sciatique et les brûlures. Les bottes étaient ramassées à la veille de la Saint-Jean et attachées aux avant-toits pour protéger de la foudre et chasser les mauvais esprits. Ce dernier usage monter qu'on connaissait sa capacité à atténuer la dépression - propriété découverte récemment. Des extraits de cette plante sont prescrits actuellement pour la dépression et les symptômes de la ménopause. Il semble que cette plante ancienne avec ses fleurs jaunes soit l'un des grands dons que la nature a offerts à l'humanité.

La valériane est connue des herboristes classiques en tant que diurétique. Plus de 120 substances chimiques actives ont été détectées dans la valériane, jadis tenue pour une panacée. Son effet curatif le plus notable est son pouvoir sédatif, utilisé pour le traitement de l'épilepsie et pour calmer les gens sur le point de se bagarrer. On la prescrit souvent (surtout en France et en Allemagne) à la place des tranquillisants, car elle diminue l'anxiété, favorise le sommeil et atténue le stress, sans danger d'addiction."

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Pascal Lamour, auteur de L'Herbier secret du Druide, des plantes pour les hommes et les esprits (Éditions Ouest-France, 2017) fait le point sur ses recherches :


Nom gaulois : Georges Dottin la cite comme une plante connue en Gaule, mais ne dispose d'aucun élément sur son nom gaulois. Marcellus de Bordeaux nous parle du nard celtique, nardum celtica, saliunca, qui serait en réalité une autre valériane, soit Valeriana celtica L., nardinum en gaulois, nardy gall en breton, « valériane celte » : soit Valeriana saliunca All. ou valériane à feuilles de saule, une Caprifolaceae, en breton valerian-dekioù-haleg, aux mêmes vertus thérapeutiques. Nard signifie ici « plante herbacée ».


Saisonnalité Samain : La Valériane possède un rhizome et une racine très développée, propre aux plantes de la Samain. On dit que les korrigans y circulent facilement, c'est leur habitat. Ils peuvent perturber les humains dans être vus. La Valériane leur permet d'endormir les êtres de qui ils se moquent.

Dans les noms bretons de la plante apparaissent à la fois le meunier et le chat. L'un comme l'autre sont des êtres très ambivalents de la culture celtique.

Le meunier, baz valan, faiseur de mariage, est un intermédiaire fréquent entre les homes et le ciel, pour le meilleur comme pour le pire. Souvent, à la Samain, il est dans les premiers à s'asseoir à la table des revenants. Il vend facilement son âme au diable, en échange de richesses. De Guérande (44) à Lannilis (29) en passant par Plouguerneau (29) et sur de nombreuses autres rives celtiques, des légendes le racontent. « La ronde des damnés s'acharne sur le tailleur de Pluméliau (56) tandis que les ailes du moulin tournent sous un souffle démoniaque ». Souvent il es sauvé par un chat qui sera offert au diable à sa place.

Le chat est aussi très ambivalent : soit il porte chance, soir il porte malheur, surtout s'il est noir. C'est à la Samain qu'il est le plus dangereux, car son regard est fuyant dans la nuit. Pas étonnant que la Valériane porte leur nom !

Car la Valériane, elle aussi, a ce caractère ambivalent, et l'on pensait même qu'il y avait des pieds mâles et des pieds femelles, sans savoir où la situer, comme une plante de l'Autre Monde tantôt productive, tantôt mère nourricière, tantôt funeste. A l'image de la fête qui ouvre ses trois portes pour les nuits les plus étranges, les trois nuits de Samain.

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Dans la mythologie irlandaise, lors du festin de Bricriu, Cuchulainn résiste à « trois chats druidiques ». Comme les trois nuits de Samain, une lutte entre la saison claire qui s'achève et la saison sombre qui parviendra la vaincre. L'herbe aux chats participe à ce monde intermédiaire, comme une plante des trois nuits qui s'ouvrent. Guérit-tout, elle finit par anéantir toutes les affections et par permettre l'entrée en Samain.


Son installation dans le Nemeton : Début de Samain.

Son caractère Samain : Anticonvulsivant, vermifuge avec un fort côté Lugnasad, dans son action sédative.


Propriétés dans les trois mondes :

Dans le premier monde : la santé du corps

Dans la tradition celtique : Depuis très longtemps, les anciens l'ont employée comme sédatif et pour son effet hypotenseur. Elle a reçu toutes les propriétés de la terre, que l'on retrouve dans son nom « Guérit-tout » comme antidote de poisons, en emplâtres pour traiter les morsures de bêtes sauvages ou apaiser les meurtrissures, dans la cataracte, pour soulager les maux d'estomac... Le nom « Herbe à la femme battue » en dit long ! [...]


Dans le deuxième monde : la santé de l'esprit, les propriétés ésotériques

Les chats adorent se rouler dans la Valériane et par cette action, elle éloigne des humains les mauvais esprits félins. Les anciens pensaient qu'il y avait un pied male et un pied femelle. Les réunir permettait d'éloigner les elfes. Cet accouplement alchimique symbolisait les enlacements des couples amoureux, elle a servi de composant dans les philtres d'amour.

N.B. Leur conception faisait partie intégrante de la médecine de l'Antiquité, non comme une croyance surréaliste mais comme une vraie connaissance. La volonté de garder près de soi l'être aimé pour l'éternité, par tous les moyens, n'avait rien d'anormal.

Les plantes pouvaient se ranger par sympathie ou par antipathie. Dans un philtre, une plante parvenait donc, par sympathie, à établir « une parenté de cœur ou de génie » entre deux personnes, telle une boisson enchantée. La Valériane était de celles-ci.

Dans le troisième monde : la médecine magique de l'autre monde

Toute plante qui améliore le sommeil, par son action sédative, n'a pas pour autant la capacité à relier les humains avec l'Autre Monde. Les âmes sont exigeantes, et les rêves pour les rejoindre doivent être de nature à les « charmer ». La Valériane n'est pas reconnue pour avoir cette propriété, car elle provoque un sommeil qui ne laisse pas la place aux rêves prophétiques, ou alors ils seraient oubliés au réveil, sans souvenirs du moindre voyage.

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Mythes et légendes :


D'après Angelo de Gubernatis, auteur de La Mythologie des plantes ou les légendes du règne végétal, tome 2 (C. Reinwald Libraire-Éditeur, Paris, 1882),

VALERIANE (Valeriana). — On lui attribue le pouvoir de chasser les Elfes. A Montavon, on appelle une espèce de valériane (Valeriana Celtica) Wildfräulekraut, « herbe de la femme sauvage ». Dans la campagne de Bologne, on pense qu’il y a une valériane mâle et une valériane femelle qui président à la divination. Les prétendus devins engagent, en conséquence, ceux qui désirent apprendre la bonne aventure, à faire l’aumône au valérien et à la valériane. Les dupes déposent leur argent dans des pots où l’on donne à croire qu’il y a de la valériane. On l’appelle aussi herbe de saint Georges.

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