Étymologie :
CORIANDRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. xiiie s. (Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 107, 29 ds T.-L.). Empr. au lat. class. coriandrium (empr. au gr. κ ο ρ ι ́ α ν δ ρ ο ν), v. André Bot.
Lire également la définition du nom coriandre pour amorcer la réflexion symbolique.
Autres noms : Coriandrum sativum ; Carvi fétide ; Carvi puant ; Carvi testiculaire ; Mari de la punaise ; Persil arabe ; Persil chinois ;
Botanique :
Selon les recherches de Suzanne Amigues, auteure de « L'odyssée des aromates », (La pensée de midi, vol. 13, no. 3, 2004, pp. 53-59) :
Sur la coriandre et le cumin, originaires du Proche-Orient, on dispose de renseignements précis, fournis à la fois par les objets de fouille et par les textes. Complément indispensable de tous les légumes (artichauts tendres, champignons) accommodés “à la grecque”, la graine ronde de la coriandre figure dès le XIVe siècle avant J.-C. parmi les restes végétaux découverts dans le tombeau de Toutankhamon. Les données grecques sont à peine plus récentes, puisque ko-ri-ja-da-na se lit dans les inventaires mycéniens d’aromates exhumés à Mycènes et à Pylos sur le continent, à Cnossos en Crète.
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Usages traditionnels :
Dans La Vie érotique de mon potager (Éditions Terre Vivante, 2019), Xavier Mathias nous donne quelques informations sur les usages traditionnels de la Coriandre :
Persil arabe : Mille et une autres nuits / Je suis toujours surpris de constater à quel point, à la différence du Fenouil ou des Carottes par exemple, chez notre « persil arabe » ou « persil chinois », autres noms de la Coriandre, graines et feuilles ont une saveur et un parfum différents. Si les graines sèches sont assez douces, capiteuses, avec un petit côté fleur d'oranger, aïe aïe aïe que les feuilles ont une odeur de punaise écrasée ! Un parfum tout à fait particulier, que j'apprécie parfois en cuisine d'ailleurs et que ne suis pas le seul à avoir remarqué : le nom « coriandre » vient du grec koris qui signifie « punaise » !
Classée parmi les saveurs chaudes, la coriandre, citée dans le Capitulaire de Villis, n'a pourtant étonnamment jamais eu à souffrir d'interdictions particulières, alors que sa richesse en phytoœstrogènes et son côté excitant auraient pu lui valoir quelques difficultés avec les autorités ecclésiastiques, d'autant que, pourtant facile à cultiver sous nos climats, elle a longtemps eu un autre point commun avec le poivre : son coût élevé. Elle était en effet parfois vendue plus chère encore que ce dernier ! Etait-ce pour en faire l'une de ces boissons fameuses comme l'Eau de mélisse des Carmes ou la réputée Chartreuse dont elle fait partie des recettes ?
Il est étrange, d'ailleurs, de constater qu'un savoir peut se perdre. Grecs et Égyptiens, s'ils employaient la coriandre en cuisine et en médecine, connaissaient aussi parfaitement sa richesse en phytoœstrogènes et ses pouvoirs échauffants. Ils en avaient logiquement d'autres usages, usages que nos théoriquement bien sages moines et moniales semblaient ignorer. De notre côté, c'est donc en toute connaissance de case que je nous propose, messieurs, de retourner au persil, arabe cette fois-ci : les graines sont mûres, ce serait dommage qu'elles tombent toutes au sol !
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Croyances populaires :
Ana M. Cabo-González, autrice de « Quand les propriétés des plantes défiaient l’entendement », (Annales islamologiques, 51 | 2017, pp. 39-51) s'intéresse notamment aux propriétés merveilleuses des plantes :
À toutes ces plantes qui ont des propriétés aphrodisiaques, doivent en être ajoutées d’autres, dont les propriétés sont exactement le contraire, à savoir qu’elles répriment le désir sexuel. Ce groupe comprend spécialement les graines de laitues (ḫass, Lactuca sativa L.) et la coriandre (kuzbara, Coriandrum sativum L.). Celle-ci, en plus de réduire le désir sexuel et les érections, assèche le sperme (Al-Qazwīnī, Kitāb ʿaǧāʾib al-maḫlūqāt, F. Wüstenfeld (éd.), 1967, p. 281-282, p. 295).
[...] Finalement, al-Qazwīnī, en prenant des informations du Livre des propriétés de Balinas (Appolonius), énumère une longue série d’événements extraordinaires, dont nous retenons ici certains. [...] Cette même propriété est attribuée à la coriandre fraîche : pendue à la jambe d’une femme qui a des difficultés à l’accouchement, celle-ci verrait sa délivrance facilitée (Al-Qazwīnī, Kitāb ʿaǧāʾib al-maḫlūqāt, F. Wüstenfeld (éd.), 1967, p. 295).
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Symbolisme :
Louise Cortambert et Louis-Aimé. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. (Société belge de librairie, 1842) évoquent rapidement le symbolisme de la coriandre :
CORIANDRE - MÉRITE CACHÉ.
La Coriandre fraîche a une odeur insupportable, c'est ce qu'exprime son nom grec Koris, punaise ; cependant ses graines parfumées sont recherchées des confiseurs, fort estimées des médecins et même des cuisiniers, qui en assaisonnent plusieurs ragoûts.
Dans Les Fleurs naturelles : traité sur l'art de composer les couronnes, les parures, les bouquets, etc., de tous genres pour bals et soirées suivi du langage des fleurs (Auto-édition, Paris, 1847) Jules Lachaume établit les correspondances entre les fleurs et les sentiments humains :
Coriandre - Mérite caché.
C’est, une plante médicinale que son odeur de punaise fait rejeter d’abord, mais que l’on recueille à cause de ses services dans les maladies.
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Emma Faucon, dans Le Langage des fleurs (Théodore Lefèvre Éditeur, 1860) s'inspire de ses prédécesseurs pour proposer le symbolisme des plantes qu'elle étudie :
Coriandre - Mérite caché.
Cette plante, de peu d'apparence, se couvre de petites ombelles blanches bientôt remplacées par des graines d'une odeur aromatique agréable, stomachiques, toniques et dont on fait un grand emploi comme épice.
Dans son Nouveau Langage des fruits et des fleurs (Benardin-Béchet, Libraire-Éditeur, 1872) Mademoiselle Clémentine Vatteau poursuit la tradition du Sélam :
CORIANDRE : Mérite caché.
Ses graines, en mûrissant, acquièrent un parfum qu'on a été obligé de reconnaître ; les confiseurs, les cuisiniers savent lui rendre justice et utiliser son mérite.
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Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), la Coriandre (Coriandrum sativum) a les caractéristiques suivantes :
Genre : Masculin
Planète : Mars
Élément : Feu
Pouvoirs : : En général dans le monde arabe : Amour ; Santé ; Longévité ; Guérison.
Utilisation magique : Il est rare de trouver une plante aussi controversée que celle-ci : tout le monde semble s'être disputé au sujet de la Coriandre, pourtant connue et utilisée depuis la haute Antiquité. Tantôt aphrodisiaque, tantôt tempérante, vénéneuse pour les uns, hautement bénéfique pour les autres, cette variété de fenouil (comme l'anis et le cumin) n'a vraiment fait l'unanimité que chez les disciples de Mahomet, pour qui ses effets sont très positifs. On se sert surtout des fruits séchés, mais aussi, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, des feuilles, dont on fait des infusions, des potions.
Les semences entrent dans les charmes d'amour.
L'infusion dans du vin chaud est considérée comme aphrodisiaque dans le sud de l'Espagne ; les musulmans la coupent souvent avec diverses décoctions légèrement hallucinogènes à base de cannabis. Ils fabriquent aussi des confiseries amoureuses en mélangeant les graines pulvérisées à des pâtes de fruits, à des mixtures de sucs végétaux sucrés. Parfois ces préparations sont « dopées », mais pas toujours.
Les guérisseurs arabes emploient souvent la Coriandre pour soulager et guérir.
Si une femme enceinte mâche ces graines, elle aura toujours bonne haleine, et de plus son enfant sera intelligent.
Encore un particularisme à signaler: à l'inverse de la plupart des plantes, la Coriandre doit impérativement être sèche, et même vieille de plusieurs mois, avant d'être consommée ; ses parties vertes, quand elles sont fraîches, dégagent une épouvantable odeur de punaise.
Les graines, distillées, fournissent une huile aromatique que les Orientaux font entrer dans les charmes destinés à l'attachement sentimental et sexuel, aux retours d'affection ; mais les magiciens européens du Moyen Age et de la Renaissance se sont détournés de ce baume dont ils disent plutôt du mal
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Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont S.A.S., 1995, 2019) proposé par Éloïse Mozzani, on apprend que :
Les anciens Égyptiens, qui utilisaient les qualités médicinales de la plante, plaçaient des fruits de coriandre dans les tombeaux. Mais comme elle avait la réputation de rendre le vin plus enivrant, elle fut peu à peu considérée "comme une espèce d'herbe diabolique". Pour certains auteurs latins, la coriandre faisait cesser les menstrues de femmes et amenait toutes sortes de maux quand elle ne faisait pas mourir. Selon Apulée toutefois, elle facilitait l'accouchement et guérissait les fièvres. Pline assurait que les graines de coriandre, lorsqu'elles sont placées sous l'oreiller du malade avant le lever du soleil, ont le pouvoir de calmer les maux de tête et de prévenir la fièvre. Les médecins arabes l'utilisaient aussi pour soulager les douleurs de l'accouchement, en attachant quelques graines sur la cuisse de la partenaire. Enfin, elle passait tantôt pour une plante aphrodisiaque, tantôt pour l'inverse.
Ses propriétés, souvent contradictoires, montrent assez bien combien la plante fut controversée. Seule, dit-on, la tradition islamique en a fait une plante très bénéfique tandis que l'Ancien Testament, lui, compare la manne du désert à la graine de coriandre.
Les Musulmans "composent des confiseries amoureuses en mélangeant les graines pulvérisées à des pâtes de fruits, à des mixtures de sucs végétaux sacrés". Ils extraient des graines une huile qui leur sert à des charmes amoureux et aux retours d'affection.
Une femme enceinte a tout intérêt à mâcher des graines de coriandre : cela rendra son enfant intelligent.
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Eric Pier Sperandio, auteur du Grimoire des herbes et potions magiques, Rituels, incantations et invocations (Editions Québec-Livres, 2013), présente ainsi la coriandre (Coriandrum sativum) :
"On cultive cette plante annuelle depuis des milliers d'années en Asie, en Europe, en Amérique du Nord et du Sud et dans la région de la Méditerranée. On se sert de ses feuilles comme d'une herbe de cuisine très populaire dans bien des cultures. Ses graines sont aussi prisées comme épice.
Propriétés médicinales : En infusion, c'est un antispasmodique très efficace. Elle sert aussi à ouvrir l'appétit et favorise la digestion.
Genre : Masculin.
Déités : Mars- Aphrodite - Junon.
Propriétés magiques : Amour -Santé - Guérison.
Applications :
SORTILÈGES ET SUPERSTITIONS
C'est une herbe dont l'usage est très répandue dans les sachets pour attirer l'amour.
La tradition veut que si une femme consomme de la coriandre au cours de sa grossesse, son enfant sera ingénieux.
INFUSION AMOUREUSE
Ce dont vous avez besoin :
10 mL (2 c. à thé) de feuilles de coriandre séchées
une chandelle rose
de l'encens de jasmin (ou de rose)
Rituel : Allumez une chandelle rose et faîtes brûler de l'encens de jasmin ou de rose, puis faites infuser la coriandre dans 250 mL (1 tasse) d'eau. Laissez macérer pendant une quinzaine de minutes. Tout en buvant, visualisez le genre de personne que vous voulez dans votre vie.
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Dans Magie botanique, Huiles essentielles pour sortilèges et rituels de guérison (Édition originale 2018, traduction française Éditions Danaé, 2021), Amy Blackthorn affine notre connaissance de la Coriandre :
Famille botanique : Apiacées
Origines : Inde ; Russie
Provenance de l'huile de la plante : Graines
Évaporation : Note de cœur
Description de la fragrance : Végétale ; Nette ; Chaude
Impacts du parfum : Vous rassure vous et les autres
Correspondances magiques :
Applications : Inhalation directe ; Diffuseur
Élément : Feu
Jour : Dimanche
Utilisations magiques : Divination ; Maintien de quelque chose ; Consécration ; Fertilité ; Bonheur ; Paix
Signe astrologique : Lion
Cristaux suggérés : Bois pétrifié (régi par le Lion) : ancrage
Déités / Esprits : Pélé, déesse hawaïenne du Feu de l'Orage, du Vent et des Volcans.
Traditions d'herboristes : La graine de coriandre est bien connue pour faire partie de nombreux styles de cuisine, en particulier l'italienne et la mexicaine.
Les traditions entourant la coriandre sont fréquemment centrées sur sa réputation dans le domaine de l'amour, du désir sexuel et du sexe. les graines de coriandre sont fréquemment écrasées et ajoutées à du vin pour en faire une potion suscitant le désir, conçue pour enflammer les reins de celui qui la boit. Les graines n'ont pas seulement le but avéré de faire émerger le désir, elles ont aussi la réputation de faire durer l'acte sexuel plus longtemps, permettant à l'accouplement d'être sain et fertile.
On disait aux femmes enceintes de manger des graines de coriandre de façon à porter des enfants intelligents.
Les épouses plaçaient des graines de coriandre près du foyer pour qu'elles y libèrent leur parfum, promouvant ainsi la paix dans la demeure. La protégeant de tout ce qui peut être blessant et stimulant l'homme de la maison.
Utilisations : Mettez 1 goutte d'huile essentielle de coriandre dans une bouteille roll-on de 10 ml et remplacez-la d'huile de support. Oignez-en votre troisième œil pour faciliter la clairvoyance.
Diluez 1 goutte d'huile essentielle de coriandre dans 100 ml d'eau et diffusez le tout pour faciliter la divination.
Empêchez les voleurs de vous prendre vos objets précieux en les oignant. Mettez 1 goutte d'huile essentielle de coriandre sur un mouchoir que vous insérez dans vos boîtes à bijoux, vos livres précieux et similaires. (Faites preuve de bon sens en ce qui concerne le matériel électronique ou ce qui pourrait être endommagé par cette huile).
Utilisez l'huile essentielle de coriandre sur une bougie pour révéler des secrets, des mensonges et des vérités cachées.
Pour mieux communiquer avec les compagnons animaux, oignez votre troisième œil et points du pouls avec de l'huile essentielle diluée de coriandre et méditez sur l'animal en question.
Pour bannir les hôtes indésirables, diffusez 1 goutte d'huile essentielle de coriandre dans de l'eau ou brûlez de la coriandre come encens. Si vous utilisez un balai pour le ménage, posez-le à l'envers, les poils vers le haut. Cela changera l'énergie de la pièce et les hôtes indésirables partiront rapidement.
Consacrez un espace en fabriquant ce simple spray d'ambiance : ajoutez 3 gouttes d'huile essentielle de coriandre à 1 cuillère à soupe de sel. Mettez le sel parfumé dans une bouteille de 60 ml munie d'un vaporisateur et remplissez-la d'eau chaude. Vaporisez généreusement le mélange pour purifier et consacrer l'espace.
La magie sexuelle peut être une utilisation puissante de l'énergie. Pour vous assurer le succès dans la chambre à coucher, diffusez 1 goutte d'huile essentielle de coriandre 30 minutes avant que la session ne commence.
Pour augmenter la fertilité, mettez 3 gouttes d'huile essentielle de coriandre sur un mouchoir que vous placez entre le matelas et le sommier. Si l'un des partenaires manque de fertilité, oignez l'un de ses sous-vêtements et placez-le ensuite entre le matelas et le sommier.
Pour augmenter le bonheur, mettez 1 goutte d'huile essentielle de coriandre sur un mouchoir que vous portez dans une poche ou à proximité de votre cœur. Sinon, vous pouvez mettre 1 goutte d'huile essentielle de coriandre dans un médaillon d'arôme.
Pour augmenter la paix à la maison, ajoutez 10 gouttes d'huile essentielle de coriandre dans un seau d'eau chaude et lavez toutes les portes de la demeure. Versez l'eau qui reste sur la porte d'entrée pour chasser tus les maux qui y traînent.
Pour protéger la maisons de toutes sortes de maladies, diluez 1 goutte d'huile essentielle de coriandre dans une bouteille roll-on de 10 ml et remplissez-la d'huile de support. Oignez les portes de la maison, de même que les fenêtres, les éviers et l'arrière des miroirs.
La coriandre est une herbe de longévité ; mettez-en 1 à 3 gouttes dans un bain chaud, cela encourage la vigueur de la jeunesse.
Pour travaillez avec l'élément Feu, brûlez des feuilles de coriandre sur un charbon à encens ou diffusez 1 goutte d'huile essentielle dans 100 ml d'eau.
Vous voulez travailler avec la déesse de la Lune ? La coriandre fait une base efficace pour les encens lunaires de même que pour les mélanges d'huiles essentielles consacrés à la Lune.
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Mythes et légendes :
D'après Angelo de Gubernatis, auteur de La Mythologie des plantes ou les légendes du règne végétal, tome 2 (C. Reinwald Libraire-Éditeur, Paris, 1882),
CORIANDRE. — Il y a apparente contradiction entre les propriétés qu’Apulée et Macer Floridus attribuent à cette herbe. Selon le premier, le coriandre aide les femmes à accoucher, et délivre des fièvres et des frissons ; selon le second, elle arrête les mois des femmes et apporte toute espèce de maux, sans exclure la mort. Voici les recettes d’Apulée : « Mulier ut cito pariat : Coriandri seminis grana undecim aut tredecim in linteolo mundo de tela alligato, puer aut puella virgo ad femur sinistrum prope inguen teneat, et mox ut peractus fuerit partus, remedium cite solvat, ne intestina sequantur. Ad frigora et omnes febrium typos : Herbam coriandrum, ubi mane videris ad olitorem propositum, accedes ad eum, et projicies denarium, et tolles fasciculum de coriandro, sed noli nominare, et portes tecum usque dum hora suspecta veniat : quum autem illa transierit, et nihil tibi provenerit, sub sero proiicias illum post te, dum ambulas et noli post te respicere ; liberabit te ». On voit bien, d’après cette citation, qu’en même temps qu’on employait la coriandre, on la craignait comme une espèce d’herbe diabolique. Macer Floridus à son tour :
Praestat idem lectum coriandrum mane priusquam
Sol surgat cervicali si subditur aegri.
Xenocrates scripsit totidem cessare diebus
Menstrua quot mulier coriandri grana vorabit.
Assiduum quidam condemnant illius usum,
Nempe putant mortem quemvisve parare dolorem.
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