Étymologie :
IPOMÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1803 (Lamarck et Mirbel, Hist. nat. des végétaux, t. 9, p. 154). Empr. au lat. sc. ipomaea, du gr. ι ̃ ψ, ι ̓ π ο ́ ς « ver » et ο ́ μ ο ι ο ς « semblable », à cause de l'aspect de la plante.
GLOIRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 glorie « béatitude céleste » (Alexis, éd. Chr. Storey, 295) ; 1622 terme de peint. (R. François [E. Binet], Essay des merveilles de nature, p. 312) ; 2. 1130-40 « renommée, célébrité » (Wace, Conception Notre-Dame, éd. W.R. Ashford, 1053) ; 1639 « personne célèbre » (Rotr., Antig., II, 2 ds Littré) ; 3. fin xiie s. vaine glorie « présomption, vanité » (Vie d'Edouard le Confesseur, 52 ds T.-L.) ; 4. ca 1160 « éclat, lustre, magnificence » (Eneas, 4645, ibid.). Empr. au lat. gloria « renom, réputation ; désir de la gloire », spéc. « majesté, splendeur (de Dieu) ; béatitude éternelle (de Dieu et des élus) ; palme du martyre ; honneur, glorification » en lat. chrétien.
MATIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. Subst. 1. fin xe s. « commencement de la journée » (La Passion, éd. A. S. Avalle, 201) ; 1100 al matin (Roland, éd. J. Bédier, 2845) ; 1480 de bon matin (Compt. de tut., f°60a, A. Finistère ds Gdf. Compl.) ; 1540 de grand matin (Est.) ; 2. 1225 « (dans le décompte des heures) espace de temps qui va de minuit à midi » (Gautier de Coinci, Miracle Nostre Dame, I, Pr. 1, 256, éd. V. F. Koenig, I, p. 15 : Ains soneroit le matin tierce) ; 3. début xve s. « espace de temps compris entre le point du jour et l'heure de midi » (Nicolas de Baye, Journal, I, 4, 1. 140 ds IGLF : ce jour, 27 août 1405 a matin et après disner) ; 1585 un beau matin (N. du Fail, Contes et discours d'Eutrapel, éd. J. Assézat, II, p.191) ; id. un de ces matins (Id., ibid., p. 366) ; 4. 1568 « début » (R. Garnier, Antigone, 646, III, p. 26 ds IGLF : Le matin fut leur jeunesse, le midy leur age mur). II. Adv. ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 2601). Du lat. matutinum, adj. neutre subst. tiré de matutinum tempus « temps du matin » ; le fr. matin a éliminé l'a. fr. main (1100, Roland, éd. J. Bédier, 667), du lat. mane.
VOLUBILIS, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1500 (Jard. de santé, I, 268 ds Gdf. Compl.). Mot du lat. des botanistes volubilis « nom de certaines plantes qui s'enroulent », empl. spécialisé du lat. volubilis (v. volubile) ; on relève au xve s. la forme francisée voluble « liseron des haies » (Evrart de Conty, Probl. d'Arist., Richel. 210, f°32 rods Gdf.).
Autres noms : Ipomoea tricolor - Gloire du matin -
Ipomoea purga - Jalap -
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Botanique :
Jacques Lefrêne (pseudonyme d'Elie Reclus), auteur de Physionomies végétales, Portraits d'arbres et de fleurs, d'herbes et de mousses (In : La Société Nouvelle, novembre 1910 ; Éditions Héros-Limite, 2012) s'appuie sur la description botanique de la plante pour en déduire des traits symboliques :
A Alfred Dumesnil, auteur de L'Immortalité
« Le monde ne dure qu'un instant, disent les Çoufis, mais à chaque instant il est toujours nouveau. »
« Qu'ont voulu dire les Çoufis ? » pensais-je, en me promenant dans le Parc Monceau.
Matinée de juillet. dans l'étang, les gyrins nageurs, les tourniquets étincelants pirouettent en traçant un cercle de feu?. Les araignées d'eau dardent des cercles de lumière ; dans le miroir limpide se réfléchissent les colonnades, les guirlandes de lierre, les grands troncs des vieux peupliers.
« Qu'ont voulu dire les Çoufis ? »
Entre les branchages, du milieu des ombres fraîches et obscures, de larges rayons illuminent le gazon, le découpent en tranches vert-doré. De minces filets d'eau jaillissent des tuyaux d'arrosage et retombent en fine poussière, et à travers la pluie d'or et de diamants volètent des moineaux prenant leur douche matinale. Alertes et agiles, gais et fringants, la bande bruyante passe et repasse, piaulant de bonheur, jetant de petits cris d'innocence et de malice...
« Mais qu'ont voulu dire les Çoufis ? »
Cette haie est vraiment magnifique. On dirait de grands papillons multicolores, on dirait des flammes irisées voltigeant le long du buisson vert. Volubilis et Convolvulus ! Qu'elles sont belles et superbes ! Aucune qui ne soit splendide : laquelle admirer le plus, des violettes, des purpurines ou des chatoyantes, roses par-ci, azurées par-là, toutes veloutées, transparentes et suaves ? Sans doute, les rubis et les grenats délectent les yeux, mais que dire de ces délicates transparences ? Les perles sont brillantes et les diamants éclatants, mais ici les chairs diaphanes, aériennes, palpitent de vie.
[...] Comme il disait vrai, le Persan : « Le monde ne dure qu'un instant ! »
Ces volubilis ne vivent pas plus longtemps que le monde des Çoufis. Et pourquoi leur fraîcheur, pourquoi leur magnificence, puisque si promptement elles devront mourir ?
Avec un tissu plus épais et résistant, vous leur donneriez plus de durée, mais verriez-vous par transparence les frêles colonnettes du pistil et des cinq étamines ? Verriez-vous ces irisations, ces réfractions, ces jeux de couleurs, ces feux de lumière ? Ce qui se gagne en force, se perd en vitesse, nous dit la mécanique. De même, ajouterons-nous, la vie qui augmente en intensité diminue en durée. En opposition avec ces éclairs de la corolle, nous voyons des graines noires, luisantes, dures comme de la limaille de plomb, sans aucune prétention à la beauté. Au liseron, il a fallu choisir.
Simon Klein, auteur de La Vie sexuelle des fleurs (Éditions E/P/A, 2022) explique les spécificités de la reproduction florale :
Liseron et Ipomée : les Trompettes de la renommée
Elles grimpent, ces lianes. Pour mes jardiniers, elles peuvent passer la plante à chérir pour ses jolies fleurs, à la plante à abattre, car devenant trop envahissante. Ces deux plantes font partie d'une même famille de fleurs ayant des caractéristiques première d'être des lianes un poil étouffantes, qui peuvent ensevelir les plantes sur lesquelles elles prennent appuis. L'une est présente sur l'Ancien Continent (le liseron) tandis que l'autre, native des Amériques, est naturalisée dans de nombreux jardins pour ses belles fleurs violettes.
Les fleurs des convolvulacées sont très caractéristiques et leur anatomie est garante d'une fécondation croisé réussie. Ce sont de grosses fleurs en forme d'entonnoir, autrement dit, des fleurs infundibuliformes. Cette forme est pour le moins pratique a plusieurs égards : elle permet de protéger, à la base, les pièces reproductrices ; et elle permet d'indiquer simplement où se trouvent le nectar et le pollen : bien au centre ; les insectes ayant le loisir de venir par n'importe quel côté. Chez le liseron comme chez l'ipomée, la protection des pièces reproductrices est une préoccupation de famille : pour le liseron, la fleur se referme au moindre nuage venant cacher le soleil et annonciateur d'une pluie qui découragerait tout pollinisateur et risquerait de venir abîmer le centre de la fleur. Pour les ipomées, la boutique est fermée le soir venu, afin de protéger la fleur contre les prédateurs nocturnes. Dès l'aurore, la corolle se déplie, retrouvant ainsi son petit côté infundibuliforme ; c'est d'ailleurs de là que vient son surnom de « belle-de-jour ». Cette corolle est formée de cinq pétales soudés de la base à l'extrémité ; et à l'intérieur de la fleur on retrouve cette géométrie avec cinq étamines portant du pollen, issues de cinq loges qui garantissent l'accès au nectar. Au centre des étamines pointe le pistil, légèrement plus long et s'éloignant ainsi de la source de pollen, de sa propre fleur : un bon moyen d'éviter l'autopollinisation.
Une fois entré dans la fleur de convolvulacée que l'abeille ou le bourdon a repérée de manière visuelle (ces fleurs n'étant pas très portées sur les odeurs, elles n'émettent aucun parfum), l'insecte plonge sa tête et donc son corps entièrement jusqu'au fond, et passe sa langue dans une des loges. Il se régale alors de nectar. mais voici qu'il a vite tout vidé ; il s'agit maintenant d'aller placer sa langue dans une autre loge, et de recommencer. Et ainsi de suite, l'hyménoptère va vider, une à une, les cinq loges à nectar, qui évoquent les chambres du barillet sur un revolver. Cette structure qui force l'abeille à visiter toutes les loges à nectar pour qu'elle arrive à satiété, la forçant à rester plus longtemps et à bouger, l'obligeant à se badigeonner de pollen, est d'ailleurs appelée l'anatomie en revolver. Une fois rassasiée et le dos plein de pollen, notre abeille continue son vol, repère une autre fleur de convolvulacée de la même espèce (tant qu'il y a des fleurs de liseron, elle continuera à en visiter, ça évite de réfléchir - cela s'appelle la constance florale) et y entre sans attendre. A l'entrée, elle a de bonnes chances de se frotter au stigmate protégé par le long style de cette fleur, y déposant ainsi le pollen récupéré sur la première fleur. L'abeille a donc bien permis d'effectuer la fécondation croisée !
Cette forme de fécondation très typique des convolvulacées aurait aussi permis l'établissement d'une bien étrange relation, chez une espèce exotique, l'espèce Volvulopsis nummularium, présente en Inde. Cette convolvulacée, infundibuliforme donc, ne craint pas la pluie comme le liseron ; au contraire : alors qu'elle est pollinisée par l'abeille asiatique durant les journées ensoleillées, elle reste ouverte même sous la pluie, attendant un étrange visiteur. Lorsqu'il pleut, c'est un petit escargot qui finit par pointer le bout de sa coquille jusque sur l'entonnoir de Volvulopsis. Le bulime gracieux, avec sa coquille pointue, est un fréquent visiteur et pollinisateur de Volvulopsis !
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Utilisations traditionnelles :
Marie-Joseph Dubois, dans un article intitulé "Ethnobotanique de Maré, Iles Loyauté (Nouvelle Calédonie) (Fin) . (In : Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 18, n°9-10, Septembre-octobre 1971. pp. 310-371) rend compte de l'usage des Ipomées :
Ipomaea batatas L., [patate douce] Convolvulacée = kumala. Nombreux clones. Voir 2e partie, cultures.
Ipomaea bona nox L., Convolvulacée = coricele, corecele — « qui vient à la mer ». L'identification des Ipomaea autochtones est à parfaire et la nomenclature indigène est assez confuse. Les Maréens distinguent deux coricele = 1) Coricele gada (« blanc ») à fleurs blanches, et 2) coricele dridr{i) (« noir ») à fleurs bleu mauve. Coricele gada serait Ipomaea alba et Ipomaea operculina turpethum S. Man. syn. Ipomaea turpethum et d'après Däniker Ipomaea bona nox. Au bord de mer coricele dridr(i) serait Ipomaea pes caprae. Cette dernière a été nommée à M. Schmid drero et hneguiacele et à moi aussi drero. — Coricele yaacele est le nom de diverses Ipomaea poussant sur le bord de mer et sur le plateau jusqu'à Rawa. Coricele yaacele pourrait être entre autres Ipomaea congesta. D'autre part M. Schmid a noté yaa = Ipomaea cairica Sweet. L'étude ethnologique des Ipomées est à reprendre. Coricele yaacele est un bon dépuratif du sang, efficace contre l'urticaire = conet, et la « gratte » du poisson yegun. Ce remède est donné en décoction de sa racine, et en cas d'urticaire on peut frotter les boutons avec la racine bouillie pour les dessécher.
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Symbolisme :
Louise Cortambert et Louis-Aimé. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. (Société belge de librairie, 1842) évoquent rapidement le symbolisme de l'ipomée écarlate :
IPOMÉE ÉCARLATE - JASMIN ROUGE DE L'INDE - JE M'ATTACHE A VOUS.
Comme les faibles liserons, l'ipomée écarlate a besoin d'un appui pour soutenir ses tiges légères, qui sans fatiguer leur soutien, les environnent de verdure et de fleurs.
Emma Faucon, dans Le Langage des fleurs (Théodore Lefèvre Éditeur, 1860) s'inspire de ses prédécesseurs pour proposer le symbolisme des plantes qu'elle étudie :
Volubilis - Caresses - Mon cœur vous embrasse - Ma première pensée est à vous.
Cette charmante fleur, si commune et pourtant si belle et si variée, s'enroule autour de tout ce qui l'avoisine et forme des berceaux où l'éclat et le velouté de ses fleurs le disputent à la beauté et à l'élégance de ses feuilles en cœur. Aussitôt que le volubilis est frappé par les rayons du soleil, il se fane après avoir vécu seulement un matin.
De nos bosquets aimable souveraine
Fleur que choisit la volupté,
Croise les nœuds de ta flexible chaîne
Sur ce berceau que j'ai planté.
Étends sur lui ton caressant feuillage
Et par tes fleurs ajoute tous les jours
A ce riant et pur ombrage
Que je réserve à mes amours. J. BAJET.
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Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), le Jalap a les caractéristiques suivantes :
On désigne sous ce nom les racines de plusieurs convolvulacées d'Amérique tropicale. Le meilleur Jalap est celui de l'Exoghonium Jalapa, qui est aussi l'Ipomoea purga. C'est un grand et fort liseron qui croît aux environs de la ville mexicaine de Xalapa ; Ipomée du Mexique ; Volubilis d'Amérique. Ses tubercules, autrefois très employés en pharmacie, ne sont que des racines adventives, nées sur les rhizomes, puis renflées et gorgées de sucs extrêmement actifs. C'est le Jalap vrai ou tubéreux. Le Jalap fusiforme, ligneux ou mâle, de qualité inférieure, est produit par l'Ipomoea orizabensis. Le Convolvulus Jalapa donne aussi une énorme racine de Jalap, de qualité très médiocre. Le Jalap faux est le Mirabilis Jalapa. D'autres variétés de Belles-de-nuit américaines en fournissent aussi.
Genre : Masculin
Planète : Mars
Élément : Feu
Pouvoirs : Gains matériels - Succès - Chance.
Utilisation magique : Frottez un tubercule de Jalap vrai avec de la très bonne huile de menthe et enfermez-le dans un sachet en soie verte ; portez ce sachet sur vous pour attirer l'argent.
Un morceau de Jalap est également porté sur soi pour mettre fin à un cycle dépressif, non pas en agissant directement sur la dépression, mais simplement en stimulant les influences positives; les échecs en série cessent; des succès apparaissent et se renforcent, créant chez le sujet une très importante dynamique de confiance en soi. L'homme ou la femme se remet à croire au bonheur.
Les racines de tous les volubilis dits « Jalapa », même celles que le commerce déprécie, sont efficaces contre les ensorcellements, malédictions, sort jetés, etc.
Une excellente huile universelle est obtenue avec facilité par la recette mexicaine que voici : prenez trois assez gros tronçons de Jalap (de la taille d'une petite carotte ou d'une grosse noix); avec la pointe d'un couteau, entaillez-les dans le sens de la longueur sur une profondeur de un à deux millimètres; mettez vos trois morceaux de racines à macérer dans une cruche non vernissée remplie d'huile de sésame ou de tournesol. Laissez le tout baigner pendant au moins six semaines. Prélevez alors de cette huile sans en retirer les morceaux.
Vous pouvez en oindre des chandelles, imprégner des sachets, en ajouter à l'eau du bain, masser certaines parties du corps en insistant sur les points d'acupuncture, faire entrer de cette huile dans la composition des moxas à brûler, et mille autres usages.
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Eric Pier Sperandio, auteur du Grimoire des herbes et potions magiques, Rituels, incantations et invocations (Éditions Québec-Livres, 2013), présente ainsi la Gloire du matin (Ipomoea) :
"POISON - Ces fleurs, de couleur bleue, mauve, rose ou violette, poussent sur une vigne qui croît le long des clôtures à l'état sauvage.
Propriétés médicinales : Cette plante ne possède aucune propriété médicinale particulière, mais les graines sont un poison violent qui peut causer la mort.
Genre : Masculin.
Déités : Artémis.
Propriétés magiques : Bonheur - Paix.
Applications :
SORTILÈGES ET SUPERSTITIONS
Pour arrêter les cauchemars, placez quelques fleurs séchées ou quelques graines sous votre oreiller avant de dormir.
RITUEL POUR ASSURER UN CADRE DE VIE
Pour vous assurer un cadre de vie harmonieux, de même que pour attirer le bonheur dans votre foyer, plantez des gloires du matin de couleur bleue dans votre jardin, ou dans un pot si vous vivez en appartement.
Ce dont vous avez besoin :
des graines de gloire du matin de couleur bleue
des coquilles d’œufs
des feuilles de thé ou de tisane déjà infusées
du terreau à jardin
Rituel : Mélangez votre terre avec des coquilles d’œufs et les vieilles feuilles de thé, puis, en ajoutant suffisamment de terre pour recouvrir vos graines, prononcez l'incantation suivante :
Gloires du matin, petites fleurs bleues,
Amenez la joie et le calme chez moi
Attirez le bonheur et les doux aveux
Afin que tous veuillent demeurer avec moi.
Recouvrez bien votre mélange de terre en répétant l'incantation trois fois.
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Doreen Virtue et Robert Reeves proposent dans leur ouvrage intitulé Thérapie par les fleurs (Hay / House / Inc., 2013 ; Éditions Exergue, 2014) une approche résolument spirituelle de l'Ipomée blanche :
Nom botanique : Ipomoea alba.
Propriétés énergétiques : Rompt les cycles, remet sur la bonne voie et dissipe la confusion.
Archanges correspondants : Jérémiel et Sandalphon.
Chakras correspondants : chakra coronal.
Propriétés curatives : L'ipomée blanche est une plante grimpante dont les fleurs s'ouvrent uniquement la nuit. Elle vous aide à interrompre les cycles, et à rétablir un équilibre sain. Grâce à elle, vous apprendrez rapidement les leçons tirées de vos expériences, ce qui vous permettra de sortir de votre état de confusion actuel pour retrouver votre clarté d'esprit. L'ipomée blanche vous offre 28 jours (la durée du cycle lunaire) pour vous remettre sur la bonne voie.
Message de l'Ipomée blanche : « Avez-vous la sensation de tourner en rond ? Vous arrive-t-il de passer des semaines à chercher une réponse et de vous retrouver constamment à la case départ ? Vous devez vous tourner vers mon énergie dès aujourd'hui ! Je peux rompre le cycle dans lequel vous avez basculé et vous remettre sur la bonne voie. Je vous aiderai à sortir de votre état de confusion pour envisager les choses sous une autre perspective. Donnez moi 28 jours, et je rétablirai l'ordre dans votre vie. Vous retrouverez votre place sur le chemin divin qui est le vôtre. »
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Littérature :
Le Lis, l’Amaryllis, le Volubilis, la Mélisse
Monsieur de la Palice,
Dégourdi sans malice,
Cultive avec délices Les lis, les amaryllis
Et les volubilis,
La réglisse pour Alice :
Méli, mélilot, mélisse.
Robert Desnos, "Le Lis, l’Amaryllis, le Volubilis, la Mélisse" in Chantefables et Chantefleurs, 1952
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Voir aussi : Belle-de-Jour - Belle-de-Nuit