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Le Ganoderme luisant

Dernière mise à jour : 12 mai



Étymologie :

De Gano qui veut dire brillant, Derma - peau, et lucidum - luisant.


Autres noms : Ganoderma lucidum - Lingzhi ("Champignon d'immortalité") - Champignon divin - Champignon du bonheur - Champignon du départ - Champignon du Saint-Esprit - Champignon miraculeux - Champignon porte-bonheur - Champignon qui rend éternel - Herbe porte-bonheur - Louche à soupe - Louche de chat - Louche de lutin-à-long-nez - Louche de petit-enfant - Louche du dieu de la forêt - Louche du dieu de la montagne - Mannentaké ("Champignon de 10 000 ans") - Plante magique - Plante des chamanes - Polypore luisant - Polypore laqué - Reishi ("Champignon des dieux") -

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Mycologie :


D'après Jean-Baptiste de Panafieu, auteur de Champignons (collection Terra curiosa, Éditions Plume de carottes, 2013), "Le ganoderme est indissociable de la médecine chinoise, pour laquelle il est l'incarnation de la panacée.


La panacée : Une fois qu'on l'a rencontré, on ne l'oublie pas. A première vue, le ganoderme ressemble à un champignon "normal", avec pied et chapeau, mais sa cuticule dure et bosselée est luisante, comme s'il était laqué de brun-rouge et de jaune. Il est immangeable et fait pourtant l'objet d'une culture industrielle en Asie, pour ses propriétés médicinales. Comme il conserve très longtemps sa forme et son brillant, on l'utilise das les bouquets de fleurs séchées. Il vieillit tout en gardant sa belle apparence juvénile : comment ne pas être tenté de s'approprier un tel pouvoir ?

En Europe, on l'ignore, mais en Asie on le cueille avec vénération depuis 2 000 ans. Ce champignon est un ingrédient important de la médecine traditionnelle chinoise, réputé restaurer la vitalité et augmenter la longévité. On s'en sert toujours contre de nombreuses maladies : allergies, arthrite, bronchite, ulcère, hypertension, insomnie, neurasthénie, cancer... bref contre à peu près tout ! On sait aujourd'hui qu'il contient plus de 130 composés actifs. Il a fait l'objet de centaines d'études qui ont montré que ses principaux effets sont anti-inflammatoires et anti-allergiques.

In vitro, il s'est montré capable de stimuler les défenses immunitaires spécialisées contre les cellules cancéreuses, et d'agir contre les migrations de cellules invasives, dans le cas des cancers du sein ou de la prostate. Il est vendu sous de multiples formes : poudre, extraits à injecter, pilules, boissons, sirops, lotions pour la peau et même bonbons !


Un succès planétaire : Il est également très utilisé en Corée et au Japon. Aux États-Unis, friands de médications orientales, on vante la "ganothérapie", destinée à soigner toute la population, puisque chacun est malade sans le savoir ! Du fait de sa rareté, il était autrefois réservé aux riches, mais il est aujourd'hui cultivé en Asie et en Amérique du Nord. Les chercheurs ont mis au point des techniques de culture industrielle, sur différents substrats à base de céréales, de fruits ou de débris végétaux. On le cultive également en milieu liquide, dans lequel on ne récupère que son mycélium qui possède lui aussi des propriétés médicinales. Les amateurs peuvent même acheter des sacs de bois déchiqueté ensemencé avec du mycélium de ganoderme, afin de produire leurs propres champignons. La production annuelle atteint plusieurs milliers de tonnes, pour un chiffre d'affaires de plus de deux milliards de dollars, ce qui situe le ganoderme bien au-delà des girolles et des truffes !

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Lyra Ceoltoir décrit elle aussi le Ganoderme luisant dans son Grimoire de Magie forestière (Alliance magique Éditions, 2021) :


Ce champignon de la famille des polypores, mais qui s'en distingue par la présence d'un vrai pied et d'un chapeau ainsi que par son mode de vie, puisqu'il pousse sur le sol et non pas sur un support, est relativement anonyme et discret chez nous. En revanche, en Asie, il est si populaire qu'on le cultive de manière intensive, non pas pour le manger (sa chair coriace, son amertume et sa cuticule dure le rendent immangeable), mais pour ses propriétés médicinales. Ce champignon possède en effet la réputation d'être une véritable panacée, capable de restaurer la vitalité au point d'allonger l'espérance de vie...


Vie de champignon : Son nom chinois, lingzhi, signifie d'ailleurs « champignon d'immortalité », tandis qu'au Japon, il est le reishi, le « champignon des dieux ». Des épithètes glorieuses qui témoignent de la vénération qu'on lui témoigne [formulation répétitive peu heureuse !], et ce, depuis plus de deux mille ans. De la simple allergie au cancer en passant par les affections des bronches, les troubles du sommeil, les douleurs articulaires ou encore les ulcères, on l'utilise à toutes les sauces, pour à peu près toutes les affections, sous des formes aussi diverses que ses prescriptions. Si l'on ne peut pas le manger en omelette, qu'à cela ne tienne, on l'ingère sous forme de poudre, de gélule, de sirop, de pommade, voire d'injections. il est si omniprésent dans la tradition qu'il apparaît fréquemment dans l'art chinois, notamment au XVe siècle, même si son usage est bien plus ancien.


La déesse taoïste XI Wang Mu (« Reine mère de l'Ouest » en chinois) est ainsi souvent représentée en compagnie dudit champignon, parmi d'autres plantes d'immortalité et les pêches de longue vie, dont elle est la gardienne. Cette divinité est en effet la patronne des immortelles et des femmes sur la voie du Dao. Dans la même idée, une pièce de l'opéra de Pékin, Ma Gu xian shou (« Ma Gu donne ses vœux d'anniversaire »), consacré à la déesse taoïste Ma Gu, protectrice des femmes et détentrice de l'élixir de longue vie, montrer cette dernière faisant don d'un vin de lingzhi à Xi Wang Mu, lui enseignant ainsi les propriétés miraculeuses de ce champignon.

Fortifiant, stimulant le système immunitaire ? Eh bien... oui, dans une certaine mesure. Des études scientifiques ont mis en évidence plus de 130 composés actifs dans le ganoderme, dont certains posséderaient des actions anti-inflammatoires, antihistaminiques et capables de stimuler les défenses immunitaires face à certaines cellules cancéreuses, tout en freinant les migrations cellulaires responsables des métastases dans es cancers du sein et de la prostate. Il serait même efficace contre la progression du virus de l'immunodéficience humaine (connu sous le nom de « VIH », ou plus communément de « sida »), mais ces tests n'ayant pas encore dépassé le stade de l'expérimentation in vitro, ils ne sont que partiellement admis par la communauté scientifique.

Autrefois rare et cher, il est aujourd'hui cultivé de manière intensive et se trouve, de ce fait, beaucoup plus facilement, et à des prix bien plus abordables. on estime ainsi que sa production s'élève aujourd'hui à plusieurs milliards de tonnes, le tout représentant plus de deux milliards de dollars. Il est particulièrement populaire dans la médecine traditionnelle, y compris en Europe, où on le consomme pour à peu près tout. Attention cependant a présence d'acide oxalique dans sa composition en rend l'usage dangereux pour les personnes diabétiques ou souffrant d'hypertension ou de calculs rénaux.

Le Ganoderme luisant est un champignon atypique, avec son chapeau de 4 à 20 centimètres de diamètre, convexe et semi-circulaire sur un pied attaché latéralement, noueux, assez fin et élancé, sur 4 à 20 centimètres de hauteur. Toutes ses parties sont recouvertes d'une cuticule luisante, d'abord rouge brunâtre puis brun violacé, fonçant de plus en plus avec l'âge jusqu'à devenir presque noire. On dirait le ganoderme taillé dans du bois laqué. Sa chair est mince fibreuse, d'un beige tirant sur le brun, et ne dégageant qu'une odeur très discrète.

Il pousse du début de l'été jusqu'à la fin de l'automne parmi les débris de bois, entre les racines des arbres, près des souches, généralement en compagnie des feuillus (dont les fruitiers), même s'il lui arrive parfois de s'associer aux conifères. Il est comestible, et bien que l'on ne puisse le cuisiner, il se prête très bien à la dessication et peut ainsi se conserver plusieurs années.

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Bienfaits thérapeutiques :


Selon Christelle Francia, Françoise Fons, Patrick Poucheret et Sylvie Rapior, auteurs de l'article intitulé "Activités biologiques des champignons : Utilisations en médecine traditionnelle." (Annales de la Société d’Horticulture et d’Histoire Naturelle de l’Hérault, Société d’Horticulture et d’Histoire Naturelle de l’Hérault, 2007, 147 (4), pp. 77-88.), les qualités thérapeutiques du ganoderme luisant sont les suivantes :


antiasthmatique : En Chine, le mélange des spores des deux champignons [association Ganoderma lucidum

et Ganoderma japonicum] constitue un remède appelé Ling Zhi Cao administré soit en

décoction (1,5 à 3 g deux fois par jour) soit sous forme de poudre en suspension dans

l'eau (0,9 à 1,5 g deux fois par jour). Utilisé contre l'asthme. Référence : Batut (1995).


antitussif : Préparation en Chine : voir propriétés anti-asthmatiques. Sensé traiter la toux (en

particulier dans les bronchites asthmatiformes). Référence : Batut (1995)


aphrodisiaque : En Chine, entrerait dans la composition de philtres d'amour ! Référence : Thoen (1982).


hépato-protecteur : En Chine, indiqué dans le traitement de l'hépatite chronique. Référence : Batut (1995).


tonique : En Chine, mélange des spores séchées avec le Ganoderma japonicum. Remède appelé Ling

Zhi Cao et indiqué dans l'inappétence, l'asthénie, l'insomnie et les vertiges. Seul, il est

utilisé contre la neurasthénie, les vertiges et l'insomnie. Se trouve à la Pharmacopée

officielle chinoise. Références : Batut (1995).


toxicologie : Utilisé comme antidote dans les intoxications par les champignons !. Référence : Batut

(1995).

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D'après Stephane Welti, auteur de Recherches de substances antitumorales à partir de ganodermes et autres polypores récoltés dans les îles françaises des petites Antilles et contribution à l'inventaire des Ganodermataceae de Martinique, Guadeloupe et dépendances. (Thèse de doctorat, 2009) :


Chez les polypores, le Ganoderma lucidum (Gano qui veut dire brillant, Derma - peau, et lucidum - luisant) mieux connu sous le nom Lingzhi en Chine, est certainement le champignon le plus populaire et le plus utilisé en Orient. Il est intégré dans les médecines traditionnelles asiatiques, sous forme de tisanes, de macérât alcoolique, en décoction ou sous forme de gélules, pour stimuler l’appétit, combattre l’insomnie, traiter les bronchites, l’hypertension, l’arthrite et calmer les nerfs. (Wasser, 2005). Il est également utilisé dans le traitement de l’asthme, les hépatites et certains cancers (Zjawiony, 2004). [...]


Le premier manuscrit de matière médicale chinoise, appelé ‘Bencaojing’, traditionnellement attribué à l’empereur Shennong et composé sous la dynastie des Han au premier siècle de notre ère, distinguait six espèces de Lingzhi de couleur différente (le Lingzhi jaune, le Lingzhi noir, le Lingzhi bleu, le Lingzhi pourpre, le Lingzhi blanc et le Lingzhi rouge).

Cette classification est également retrouvée dans ‘Le Bencaogangmu’ appelé également ‘Compendium of Materia Medica’ écrit au XVIème siècle par le médecin Li Shi-zhen. Ce deuxième traité est intéressant puisqu’il compile la majeure partie des connaissances médicales accumulées à cette époque. Certaines sources provenaient soit de textes mythologiques ou de poèmes anciens soit de la littérature médicale de l’époque (Lapassat, 2000).

Dans ces deux traités, les différents lingzhi, excepté le lingzhi pourpre, étaient apparentés aux 5 saveurs, aux 5 éléments (terre, eau, feu, bois, métal), aux 5 vertus (bienséance, bienveillance, droiture, sagesse et fidélité), aux 5 organes (cœur, foie, rein, poumons et rate) et aux 5 montagnes sacrés. Chacun d’entre eux possédait une activité thérapeutique différente et se consommait sous forme de décocté ou de macérât alcoolique (Lapassat, 2000 ; Wasser, 2005).

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Minh Tam HUYNH rapporte les bienfaits thérapeutiques de ce champignon dans la médecine chinoise traditionnelle dans sa thèse intitulée Les secrets du ganoderme luisant : morphologie, constituants chimiques et activités thérapeutiques (soutenue en 2016) :


Depuis qu’il est utilisé, divers produits ont été préparés à partir du Ling Zhi, tels que des sirops, des injections, des comprimés, des teintures, des bols contenant de la poudre de Ganoderma lucidum et du miel, des solutions, des mélanges, etc. Mais, le plus souvent, c’est la tisane qui a été consommée. Il s’agit d’une décoction du carpophore après un trempage préalable de plusieurs heures dans l’eau chaude.

Il semble que le Ling Zhi soit un véritable remède « miracle », car il a été ou est utilisé avec plus ou moins de succès pour traiter des troubles ou des maladies aussi divers que : la neurasthénie, les étourdissements, l’insomnie, les rhinites, la bronchite chronique, l’asthme bronchique, l’hépatite chronique, la pyélonéphrite, l’hypercholestérolémie, la maladie coronarienne, l’hypertension, les leucopénies, les troubles intestinaux, les ulcères gastriques ou duodénaux.

Dans un supplément du livre « Classic of Materia Medica » publié en 502-536 après J.C. et le livre « Ben Cao Gang Mu » de Li Shin-Zhen, qui est considéré comme la première pharmacopée en Chine (1590 après JC, dynastie des Ming), on attribue à ce champignon différentes propriétés comme l’effet tonifiant, l'amélioration de l'énergie vitale, le renforcement de la fonction cardiaque, l’augmentation de la mémoire et des effets antivieillissement.

Selon la Pharmacopée de la Chine (version 2000), G. lucidum est un puissant revitalisant du Qi (Chi) qui est l’énergie vitale présente en nous et qui disparait à la mort. Il soulage également l'esprit, la toux et l'asthme, et il est recommandé pour des étourdissements, l'insomnie, des palpitations et l’essoufflement.

Selon la médecine chinoise traditionnelle, il y a six types de Lingzhi classés en fonction de leur couleur, leur goût et leurs intérêts thérapeutiques :


Couleur Goût Nom japonais Intérêts thérapeutiques

Bleu Acide Aoshiba - Améliorer l’acuité oculaire

- Hépatotonique ;

- Sédatif nerveux.


Rouge Amer Akashiba - Améliorer le fonctionnement des organes

internes ;

- Améliorer la mémoire ;

- Augmenter la vitalité.


Jaune Sucré Kishiba - Splénotonique ;

- Calmer « l’esprit ».


Blanc Piquant Shiroshiba - Favoriser la respiration ;

- Donner du courage et de la forte volonté.


Noir Salé Kuroshiba - Néphroprotecteur.


Violet Sucré Murasakishiba - Améliorer l’acuité auditive ;

- Améliorer le fonctionnement des muscles et

des articulations

- Sublimer le teint de la peau.

[...]

Plusieurs équipes scientifiques ont fait des recherches sur les principes actifs qu’il contient et, également, sur ses propriétés pharmacologiques. On a identifié environ quatre cents composés bioactifs qui sont essentiellement des triterpènes, des polysaccharides, des protéines, des composés azotés, ... Cette composition permet au champignon de présenter de multiples propriétés bénéfiques comme : immunomodulateur, antiathéroslérotique, anti-inflammatoire, analgésique, chimioprotecteur, antitumoral, radioprotecteur, sédatif, antibactérien, antiviral, hypolipidémiant, antifibrotique, hépatoprotecteur, antidiabétique, antioxydant, hypoglycémique, antiulcéreux etc.

A l’heure actuelle, l’effet antitumoral du Reishi suscite de nombreuses recherches scientifiques. Deux mécanismes antitumoraux importants ont été révélés : une action immunostimulante induite par certains polysaccharides et une action cytotoxique induite par certains triterpènes. Cependant, il manque des études de grande envergure ont été mises en place pour déterminer le vrai rôle du champignon dans la prévention et le traitement de fond ou adjuvant du cancer, même si celles-ci semblent très prometteuses. En revanche, ce qui peut être affirmé, c’est que le polypore luisant favorise le bon fonctionnement de l’organisme, et renforce efficacement le système immunitaire, ce qui apporte une grande aide pour soutenir l’organisme lors de toute maladie, affaiblissement et autre manque de vitalité dans les périodes difficiles. C’est pour cette raison qu’il est souvent conseillé aux patients sous chimiothérapie pour les encourager à suivre leur traitement jusqu’au bout.

Les preuves scientifiques disponibles à ce jour suggèrent que le Ganoderma lucidum peut devenir un bon complément alimentaire, notamment pour les patients atteints de cancer. Il peut être utilisé seul ou en association avec d’autres champignons ou plantes médicinales pour combattre la fatigue, le manque de vitalité, favoriser le sevrage de drogues et pour soutenir les convalescents. Néanmoins, des études approfondies sont nécessaires pour déterminer le potentiel du ce champignon utilisé seul ou en combinaison.

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Selon le dossier Les plantes essentielles pour lutter contre contre les infections virales (réalisé par la rédaction de La Pharmacie secrète de Dame Nature PureSanté – SNI Éditions SA) :


L’herbe « tonique supérieure » des Chinois

Le reishi (Ganoderma lucidum) fait partie de la pharmacopée chinoise et japonaise comme « herbe tonique supérieure » depuis plus de deux millénaires. Ses composants sont des stimulants de premier plan pour l’immunité selon plusieurs essais cliniques. Ce champignon s’emploie aussi bien en cas d’atteinte virale aiguë (grippe, poussée d’herpès…) que pour relever un terrain affaibli sujet aux infections à répétition.


Posologie : prendre 200 à 600 mg par jour d‘extrait sec. De 10 jours à 2 mois de traitement selon les cas. À éviter si vous êtes sous anticoagulants, anti HTA ou immunodépresseurs.


Les posologies suggérées sont purement indicatives et peuvent varier en fonction de la forme d’extraction proposée. Il est conseillé de toujours se référer aux préconisations de dosage accompagnant le complément alimentaire et de ne pas dépasser les doses maximales. En cas de doute, toujours demander à un pharmacien ou à un médecin.

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Marie Rampin, propose une synthèse des vertus thérapeutiques du Ganoderme luisant dans Champignons "médicinaux" : de l'usage traditionnel aux compléments alimentaires. (Thèse d'exercice en Pharmacie, Université Toulouse lll - Paul Sabatier, 2017, pp. 52-54) :



 

Selon Pascal Ide, auteur d'un article intitulé "Pour une approche philosophique des champignons" (In : Revue des Questions Scientifiques, vol. 194, 2023, n°1-2, pp. 1-103) :


L’amadou, extrait de certains Fomes (amadouvier) divise par 90 la charge virale pour le virus du lac Sinaï (un agent pathogène de l’abeille domestique) et des extraits de Ganoderma (« reishi ») par 45 000 !

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Symbolisme :


Selon Wu Zhiliang et Raphaël Jacquet auteurs d'un article intitulé "Le rôle de l'ambre gris et de l'opium dans l'histoire de Macao." (paru In : Perspectives chinoises, n°73, 2002. pp. 4-19)


Dans l'empire chinois, sous le règne de l'empereur Jiajing, l'ambre gris était la substance parfumée la plus recherchée. Cela s'explique par la personnalité originale de Jiajing. Fervent taoïste, il était très soucieux de sa descendance et poursuivait une quête impossible vers l'immortalité. En 1531, bien que marié depuis dix ans et malgré ses nombreuses épouses et concubines, il n'avait toujours pas d'enfant, et sa santé fragile inquiétait le pays. En réalité, depuis l'apparition de l'art « de nourrir la vie » à l'époque de la dynastie des Qin (221-206 avant notre ère), « l'art du sexe » mettait l'accent sur l'entretien d'une bonne santé physique et sur la prolongation de la vie, notamment par le contrôle des flux d'énergie et par le jeûne. Toutefois, à partir de la dynastie des Han (206 av. JC -220 après JC), la pratique de cet « art » commença à inclure la nécessité d'avoir des rapports sexuels avec le plus de jeunes filles vierges possible. En raison de son obsession pour sa descendance dans ses jeunes années puis plus tard de sa quête de longévité, Jiajing vint à souffrir d'un excès de sexe. Il avait souvent des rapports sexuels dans la journée et couchait avec plus d'une douzaine de femmes chaque nuit. Afin d'assouvir son appétit sexuel inhabituel ou, en d'autres termes, afin « d'enrichir le yang (masculin) grâce au yin (féminin) », il était toujours à la recherche de produits aphrodisiaques.

Lors de la huitième lune de 1556, Sa Majesté demanda aux employés du ministère des Rites : « L'on utilisait jadis des potions à base de polypore luisant (ganoderma lucidum). Où peut-on en trouver ? Est-il encore possible de s'en procurer de nos jours ? ». Le ministre Wu Shuan répondit : « Le Traité de pharmacopée (Bencao) dit qu'il existe différentes variétés de ce champignon : noir, rouge, bleu, blanc, jaune et violet. Son goût diffère selon la couleur, mais tous ceux qui en ont consommé ont décrit un sentiment d'extase ». Par un décret impérial, Sa Majesté ordonna aux autorités compétentes de chercher du polypore luisant dans différents lieux tels que Yuanyue, Longhu, Heming, Shanmao, Qiyun et dans les Cinq montagnes. Une récompense fut promise à quiconque en trouverait. Un habitant du district, du nom de Zhang Juyou, fut le premier à remettre à Sa Majesté cinq pieds de polypore luisant. Ce geste fit extrêmement plaisir à Sa Majesté qui le récompensa en lui donnant de l'or et des soies. Peu après, des fonctionnaires et d'autres sujets en rapportèrent eux aussi. On dépêcha également des commissaires impériaux à la recherche du polypore luisant. Lors de la neuvième lune de l'année suivante, le ministère des Rites présenta à Sa Majesté plus de mille pieds de polypore luisant provenant des Cinq montagnes et d'autres régions montagneuses. Jusqu'aux dernières années du règne de Jiajing, les nombreux polypores luisants offerts par Wang Jin lui valurent de rester un favori de l'empereur et de se faire nommer « médecin impérial » pour concocter des potions médicinales à partir de ce champignon. La santé de l'empereur se détériora rapidement après qu'il eut pris ces concoctions. Après la mort de l'empereur, le médecin impérial fut accusé d'avoir « assassiné le père au profit du fils » et fut condamné à être écorché jusqu'aux os. Il put toutefois échapper à cette sentence en payant des pots-de-vin. La préparation des potions se faisait en tenant compte des recommandations de Gu Kexue, Tao Zhongwen et d'autres qui affirmaient que l'ajout d'ambre gris était essentiel à la préparation du polypore luisant. Une fois cette préparation artisanale achevée, elle devait être servie dans des bols avec des lingots d'argent [...] afin d'obtenir l'effet de longévité. C'est ainsi que le secrétaire de deuxième classe Wang Jian se vit nommer « Commissaire impérial responsable de la recherche d'ambre gris ». Le directeur des transmissions du Pavillon de l'ouest, Wang Huai, et d'autres furent nommés commissaires impériaux responsables de la recherche de mines d'argent. Wu Yue, le Grand coordinateur de Baoding, et d'autres offrirent à Sa Majesté de l'or et des pépites d'argent. Tout le territoire chinois fut passé au crible.

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Pierre Chavot, auteur de Le Champignon des Dieux, l'amanite tue-mouches (Éditions Dervy, 2005) détaille la découverte du champignon par les Chinois :


Au commencement, le terme « chich » désignait le  « champignon ». Jusqu'au jour où les Chinois entendirent parler de cette pratique indienne (Soma) et voulurent l'imiter. Cela se passait sous la dynastie Qin (221-206 avant J.-C.) dont le premier empereur Shihuang unifia le pays et commença la Grande Muraille. La notion d'un « champignon miraculeux », « champignon des Esprits » ou « champignon de l'immortalité » se répandit durant son règne, et les Chinois se mirent à le chercher, particulièrement dans les montagnes. Le souverain eut même recours à des magiciens. Sans succès ! Tout le monde croyait en son pouvoir et ses propriétés extraordinaires, mais personne ne savait où le dénicher ni quel était son aspect. En désespoir de cause un navire marchand fut envoyé par l'empereur en mer occidentale, pour explorer des îles et bien au-delà : il revint bredouille. Finalement, une solution de remplacement fut inventée en 109 av. J.-C., sous la dynastie Han (206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.). L'empereur Wu-ti écrasait le pays d'impôts qui le rendaient très impopulaire. A la fin de l'été, dans un pavillon du palais, fut découvert un champignon décrit comme merveilleux parce qu'il lui avait poussé neuf « feuilles » Wu-ti le désigna comme celui que Shihuang et ses magiciens avaient vainement cherché. Il s'en servit comme d'un outil de relations publiques pour retrouver les faveurs du peuple, menant de bonnes actions et composant une ode à un Ling Chih, le premier poème sur un champignon. Dès lors, à la différence du Soma, l'identité du Ling Chih fut connue. Ce n'était pas l'amanite mais le Ganoderma lucidum qui, représenté dans l'art chinois, japonais et coréen au fil des siècles, doit au Soma d'être utilisé en médecine traditionnelle chinoise depuis 2000 ans !

 

D'après Stephane Welti, auteur de Recherches de substances antitumorales à partir de ganodermes et autres polypores récoltés dans les îles françaises des petites Antilles et contribution à l'inventaire des Ganodermataceae de Martinique, Guadeloupe et dépendances. (Thèse de doctorat, 2009) :


Les textes, chants, récits mythiques et poèmes recueillis et compilés par Lapassat (2000), mettent en évidence une utilisation plusieurs fois millénaire. Selon les anciens textes Taoïstes, le Lingzhi qui signifie en chinois ‘Plante magique’ ou ‘Plante des chamanes’, était associé aux divinités et utilisés par les alchimistes pour la fabrication de l’élixir de longue vie. Les spécimens étaient recherchés en zone montagneuse, dans les forêts, parfois au bord des précipices. Sa récolte, proche du rite initiatique, était rare et les jours de cueillette étaient alors 16 fêtés. Il était considéré comme un ‘porte-bonheur’, et sa présence dans les foyers était très prisée. Il symbolisait, en effet, la longévité et sa consommation, qui selon la mythologie conférait l’immortalité, était presque exclusivement réservée aux empereurs et aux courtisanes.

 

Vin d'immortalité :


Jean-Baptiste de Panafieu, auteur de Champignons (collection Terra curiosa, Éditions Plume de carottes, 2013), nous rapporte que :


Une "déesse de la mythologie chinoise Xi Wang Mu, est souvent représentée avec l'un de ses attributs, le fameux lingzhi, champignon d'immortalité. L'une des pièces de l'opéra de Pékin, Ma Gu xian shou, met en scène Ma Gu, la déesse de longue vie, offrant à Xi Wang Mu un flacon contenant du vin de lingzhi.

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Dans sa thèse présentée à la Faculté de Pharmacie de Montpellier en vue d'obtenir le Diplôme d'Etat de Docteur en Pharmacie et intitulée Les secrets du ganoderme luisant : morphologie, constituants chimiques et activités thérapeutiques (soutenue en 2016), Minh Tam HUYNH consacre une courte section au symbolisme de ce polypore :


[...] Dans la sphère culturelle de l’Extrême-Orient, le ganoderme luisant ou Ganoderma lucidum, est depuis 2000 ans, considéré comme un symbole de bon augure. Son nom vernaculaire qui est Ling Zhi en Chine, Reishi au Japon, signifie « champignon de l’immortalité » ou « champignon magique ». Un nom japonais plus récent « Mannetake » se traduit par « champignon de 10 000 ans ».

Au 1er siècle de notre ère, Lun-Heng parle de ce polypore comme « symbole de pérennité et gage d’immortalité ». Le sceptre d’honneur offert au visiteur de marque portait une tête en forme de ganoderme luisant. On disait en Chine, le « Ling Zhi fleurit trois fois par an, c’est une plante qui porte bonheur, procurant aux hommes l’immortalité ». Il n’en fallut pas plus pour que ce champignon très répandu soit vivement recherché. L’apparition du ganoderme luisant était également le signe d’un bon usage du mandat céleste de l’empereur chinois. En effet, le Polypore laqué était censé ne prospérer que dans la paix et le bon ordre de l’empire.

L’utilisation des images du Ganoderme luisant dans l’art a commencé en 1400. Ce sont souvent les œuvres du Taoïsme. En plus des peintures, le Ling Zhi a été représenté sur pierre, sculpté dans le jade ou l’ivoire, figuré sur des bouteilles à parfum, des tapisseries, des bijoux, des peignes de femmes, des balustrades. La production d’une estampe chinoise, malheureusement non datée a été publiée dans la revue Ceska Mykologie (1956). On y voit un philosophe chinois méditant devant nombreuses sporophores de Ganoderma lucidum disposés dans un panier et un vase. Le même thème a été peint par Chên Hung Shan (1556-1652) et reproduit dans le remarquable ouvrage de R. G. Wasson, « Soma : divine mushroom of immortality ». Récemment D. Thoen a découvert à Bruxelles, une assiette chinoise en porcelaine du 18ème siècle décorée par les images du ganoderme luisant (57). La plus ancienne représentation connue actuellement semble être celle d’une tapisserie « Noin Ula » provenant d’une tombe mongole du 1er siècle après J. C.

Il est clair que depuis des temps très reculés, Ganoderma lucidum a marqué l’esprit des hommes tant par sa beauté mystérieuse, son étonnante résistance à toute détérioration lorsqu’on le fait sécher, que par sa venue assez capricieuse. Un journaliste, emporté par le découverte d’un spécimen de ce polypore, assurait qu’une telle merveille ne se récolte qu’une fois par siècle. Heureusement, nous savons qu’il n’en est rien.

Il faut noter un fait intéressant à propos de Ganoderma lucidum. Il est avec quelques autres polypores, un des rares champignons qui ait été retrouvé à l’état fossile, conservé dans la tourbe des plaines marécageuses de l’Est de l’Angleterre ainsi que dans les villages palafittes de Suisse et d’Italie en compagnie de Fomes ignarius et Fomes fomentarius. Ces deux espèces de polypores étaient utilisées depuis des temps très anciens (néolithique) par les hommes pour la maîtrise du feu. Alors Thoen évoque alors la possibilité, que Ganoderma lucidum ait pu participer à la technologie préhistorique, en plus de son aspect ornemental.

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Selon Joaquim Poirier Antunes, auteur d'une thèse intitulée Mycothérapie : de son usage traditionnel à ses perspectives d’utilisation en pharmacie. (Sciences pharmaceutiques. 2019) :


C'est l'un des représentants de la pharmacopée asiatique les plus utilisés depuis 2 000 ans. Retrouvé dès le "Shen Nong Ben Cao Jing" attribué à Shen Nong, il est considéré comme un remède universel contre la fatigue, la douleur, la fièvre et el cancer.

Autrefois il était uniquement réservé aux empereurs car la tradition affirmait qu'il permettait de prolonger la vie de son consommateur. L'empereur Qui de la dynastie Quin, était fasciné par la recherche de l'immortalité. C'est pour cette raison qu'il ingurgitait quotidiennement un élixir à base de Reishi.

Il était utilisé de façon traditionnelle comme antitussif et antiasthmatique, aphrodisiaque, hépato-protecteur, ou comme antidote contre l'intoxication aux champignons. S'il était rare et onéreux dans le passé, le développement de sa culture a permis une expansion de sa commercialisation à travers le monde.

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Ganoderma lucidum semble posséder une activité anticancéreuse grâce à l'action de ses polysaccharides et de ses terpènes (acides ganodériques). Son efficacité, sa tolérance et son utilité ont été démontrées grâce à des études précliniques. Mais à l'heure actuelle, les preuves scientifiques sont insuffisantes pour promouvoir son intérêt thérapeutique.

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Maïa Toll, auteure de L'Herbier du chaman, 36 cartes divinatoires, A la rencontre de la magie des plantes (Édition originale 2020 ; Édition française : Larousse, 2021) nous révèle les pouvoirs du Reishi (Ganoderma lucidum) :

Mot-clef : Défiez la gravité


Le ganoderme luisant, ou reishi, en japonais, est le Yoda du monde végétal. Ce champignon vous aide à assimiler les expériences de la vie et à les transformer en sagesse. Les taoïstes enseignent que le reishi peut vous montrer où votre pouvoir réside, ce que certains appellent votre destinée. Le reishi n'est pas un champignon mou et collant, mais au contraire un appui solide et structuré qui défie la gravité. Il n'en attend pas moins de vous : comment pouvez-vous défier quoi que ce soit en vous empêchant de trouver du sens, un but et la santé ? Comme tous les grands maîtres, le reishi vous indique le chemin et vous laisse le prendre - à vous de gérer au mieux les trous et les bosses en cours de route. Il ne veut pas que vous comptiez sur sa force, mais que vous trouviez la vôtre. Si vous êtes prête à faire ce travail, il vous aidera à vous transformer de l'intérieur.


Rituel : Écrire et brûler

Pour trouver votre voie et vous approprier votre propre pouvoir, vous devez vous débarrasser de tout ce qui ne sert plus votre bien le plus élevé. Si votre logement ou votre espace de travail est encombré, faites appel à l'énergie du reishi pour enlever ce dont vous n'avez plus besoin. Le désordre, qu'il soit matériel ou émotionnel, vous empêche de vous mettre à votre véritable travail intérieur. Si des pensées ou des manières d'être obsolètes doivent être évacuées, essayez ceci :

  • Notez sur un papier les pensées ou les émotions dont vous souhaitez vous défaire. Ne vous souciez pas de la correction grammaticale ou orthographique - écrivez !

  • Une fois que vous vous êtes vidée de ce qui vous encombrait, prenez le papier et brûlez-le en formant le dessein de vous débarrasser complètement des pensées et des émotions devenues inutiles.

  • Dispersez les cendres dans le sol (ou ajoutez-les à la terre d'une plante en pot), là où les pensées et les émotions peuvent continuer à se décomposer et servir de compost.

Réflexion : Appropriez-vous votre superpouvoir

Savez-vous où réside votre pouvoir ?

Qu'est-ce qui vous donne force et vitalité ?

Nous avons tendance à penser que notre superpouvoir est ce qui rend nos proches heureux, bien dans leur peau et dans leur tête. Mais le reishi sait que votre don, votre force, c'est ce qui vous anime et vous rend vivante, vous.

QUE LES CHOSES SOIENT CLAIRES : le reishi n'a que faire de votre façon de gagner de l'argent. Votre destinée n'a rien à voir avec votre manière de rembourser votre prêt hypothécaire, mais avec votre manière de nourrir votre âme.

« Nous savons ce que le monde veut de nous.

Nous savons que nous devons décider,

soit de nous faire petits, de nous taire et de mener une vie

sans complications, soit de prendre toute notre place,

de faire entendre notre voix et d'exprimer

notre complexité - et nous avons été créés pour cela. »

(Glennon Doyle Melton, Love warrior)

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Dans son Grimoire de Magie forestière (Alliance magique Éditions, 2021) Lyra Ceoltoir rend compte de son expérience magique avec les champignons, notamment avec le Ganoderme luisant :


Dans le Chaudron : On s'en doute, le Ganoderme luisant est un composant souverain des charmes et des rituels de guérison. Consommé ou non, il entrera dans toutes les opérations magiques destinées à améliorer la santé, sans dédaigner la médecine allopathique pour autant, naturellement, et à soutenir la guérison physique, quoiqu'il ne se prête pas à la guérison psychologique. Comme c'est une espèce thermophile, qui aime la chaleur et l'ensoleillement, il est assez rare en Europe du Nord, ce qui rend tentant de travailler à partir de champignons séchés vendus dans le commerce, très courants sur Internet et dans certains magasins bio. Attention toutefois à bien en vérifier la provenance et l'authenticité, car les contrefaçons ne sont pas rares !


Le Message de l'Autre Monde : « Je suis la guérison. on me recherche, on me désire, on a besoin de moi, car je suis capable de chasser la maladie et de faire revenir la santé dans les organismes les plus malmenés par les affections. Je sui l'ami de tous, mais je suscite également bien des convoitises. Je t'apprends que la guérison passe par le soin e l'amour de soi, et qu'il est sage de se connaître soi-même pour mieux s'écouter. Je suis la panacée, mais je ne suis pas un miracle. Je ne peux forcer personne à guérir, quoi qu'en disent les envieux. Car, pour aller mieux, le premier pas, c'est d'en avoir envie.... »


Sortilèges : Poupée de Guérison

Confectionnez, en cousant bord à bord deux morceaux de tissu naturel découpés en forme de bonhomme en pain d'épice, une petite poupée, en laissant suffisamment d'espace non cousu pour la rembourrer. Remplissez-la de coton ou de céréales et ajoutez-y une poignée de fleurs de lavande (Lavandula angustifolia), de Thym (Thymus vulgaris) et de fleurs d'Asclépiade (Asclepias sp.) ainsi que trois ganodermes luisants, le tout soigneusement séché. Terminez en glissant dans la poupée un témoin (cheveu, ongle, salive, sang, etc.) de la personne à soigner. S'il s'agit de quelqu'un d'autre que vous, assurez-vous d'avoir son accord avant de pratiquer ce charme.

Refermez la poupée et décorez-la de manière à la faire ressembler à sa « cible » : dessinez-lui un visage avec des feutres à tissu, habillez-la d'un tissu semblable à celui des vêtements de son homologue humain (1), dessinez-lui des symboles chers à sa cible, écrivez son nom complet et sa date de naissance sur son cœur Soyez créatif !

Une fois la poupée terminée, allumez une bougie bleue, ou de toute autre couleur que vous associez à la guérison, et présentez votre œuvre à la flamme en prenant bien garde de ne pas l'enflammer et en récitant une incantation, par exemple :


« Voici (nom de la personne à soigner), d'une maladie rongée,

(Nom de la maladie) il faut maintenant chasser.

Lavande, Thym, Asclépiade, plantes mêlées,

Ganoderme luisant célèbre panacée,

Tous ensemble œuvrez au cœur de cette poupée. Chassez la maladie, ramenez la santé ! »


Serrez la poupée contre votre cœur et insufflez-lui le plus de douces pensées possible. Visualisez la cible du sortilège guérir et profiter de sa santé retrouvée ; voyez-la riante, énergique, optimiste et rassurée.

Mouchez la bougie bleue et offrez-la, ainsi que la poupée, à la cible du sort. Cette dernière devra allumer la bougie dès qu'elle se sentira mal et garder la poupée aussi souvent que possible près d'elle, dans un sac, une poche, ou sous son oreiller, et en particulier au moment des prises de son traitement, des consultations médicales ou des séjours à l'hôpital.

Le reste du temps, conservez la poupée dans une boîte ou un sachet qui lui sera dédié. une fois son œuvre accomplie, détruisez la poupée en la décousant soigneusement et en brûlant chacun de ses composants avec prudence.


Note : 1) Vous pouvez même, pour une association plus étroite encore, lui tailler une petite tunique dans un vêtement porté par la personne. Certes, il sera ruiné (choisissez-le donc en conséquence), mais le lien n'en sera que plus fort.

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