Le stage de massages spirituels de cette année n'a pas donné lieu à la procession habituelle mais à des visites préalables avec certains stagiaires pour qu'ils se préparent au travail annoncé.
Pour ma part, cela m'a permis de prendre un engagement devant témoins auquel je ne m'attendais pas : plus d'alcool jusqu'en 2025 ! Sages ancêtres qui me protègent gentiment... Pas de photos prises lors de ces visites.
En revanche, le cercle de tambour relatif à l'Arcane VIII a généré un besoin et une envie d'aller confier des prières et des hommages à nos Ancêtres. Comme je souhaitais honorer ma pleine lune progressée... je proposais au cercle de m'accompagner. Laurence, Jocelyne, dont ce sera l'anniversaire et Marie-Claire ont répondu à l'appel, d'autres m'ont demandé d'être la porte-parole de leurs prières.
La petite clairière de nettoyage m'a semblé bien plus puissante que d'habitude : lors de l'entrée de l'une d'entre nous dans le cercle d'arbre, par trois fois, les feuilles se sont mises à bruisser comme les chênes de Dodone ! Et quand ce fut mon tour, l'énergie était si forte que j'avais du mal à rester debout sans vaciller vers l'avant.
Nos offrandes déposées sur les champignons-autels devenus dantesques et en particulier un bâton fabriqué en 2011, au début de ma lunaison progressée que je rends à la nature en cette pleine lune personnelle :
Puis je lis à voix haute les messages des personnes qui nous ont mandaté avant de les offrir au feu afin que la fumée les porte jusqu'aux cieux... Chacune d'entre nous fait de même ensuite pour ses propres Ancêtres avec ses demandes personnelles :
Prière de Saint François d'Assise :
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer,
car c’est en donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on trouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie ».
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Après le tambour, les chants spontanés, un poème, nous nous amusons à percevoir les Esprits cachés dans le Feu :
De retour sur le parking, Jocelyne fête son anniversaire en nous offrant des cadeaux !
Gratitude pour le Vivant !