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Photo du rédacteurChantal

Guidance transmise par Nicole Roux




Voici la retranscription d’une vision que Nicole a eu lors d’une séance de table blanche le 19 avril 1993. Vous pouvez la diffuser à votre tour si vous le jugez bon.



« Je retranscris le contact que j’ai eu à la table guidé par Eliane avec la participation de François et B. Après que B. a parlé, Eliane, en état de conscience différent, déclare :


- C’est à Nicole de parler maintenant...

Je me dis en moi même, toujours un peu réticente au début à l’idée de me mettre en channeling sous l’effet de mon cerveau gauche qui me regarde d’un air distancié et amusé : « pourquoi parce que je n’ai pas encore assez parlé aujourd’hui ? » Mais je sens Eliane si pressente et si sûre d’elle que peu à peu je quitte ces zones d’incertitude et d’hésitation et je commence à faire le vide.


J’attends. Je me laisse scruter par l’obscurité et par l’espace infini sans désir, sans émotion, tranquille. Avant le message qui va suivre, lors de ma première prise de parole, j’avais vu une colombe blanche, sur fond bleu indigo, couronnée de 12 étoiles d'or qui nous avait demandé si, depuis trois semaines, nous avions vécu la paix ou l'épée ?


Maintenant différents sujets sont prêts à émerger du noir. Je vois des images de saints, genre cartes postales, puis des statues dans leur niche au cœur des sanctuaires. De chacune d'elles émane une fréquence particulière, qui peut mettre en contact avec l'archétype (ou le saint) correspondant. C'est comme une longueur d'ondes, une ligne téléphonique ou une chaine de télévision privée. Chacun a la sienne. Il faut donc trouver l'image, la statue, le saint ou la sainte et aussi le lieu le plus propice pour, dans le silence et la paix du cœur, l'entendre.

Bon. Mais tout cela ne se dessine que peu à peu. Il faut, après avoir été imprégnée et colorée, interpréter les images. C'est difficile de ressentir et d'expliquer en même temps. Je ne peux pas, à la fois, entendre, écouter, parler et expliquer.

Mais ce ne sont pas ces images qui ont été les plus importantes. Car, peu à peu, la statue d'une Vierge Noire, assise comme une déesse égyptienne, droite, les genoux se touchant et pliés en angle droit, les jambes bien alignées et les pieds posés au sol, se met en place, ou plutôt, se glisse en moi et me met en place.

J'ai l'impression d'être au fond d'un grand puits, je pense vaguement à Chartres, sans eau, comme une grotte verticale, creusée par ? Je ne sais qui ? Quoi qu'il en soit ce n'est pas vraiment une excavation naturelle. C'est comme un lieu secret et chargé de mystère où, simultanément, au cœur de la terre, au cœur de la nuit et au plus profond de nous-mêmes, dans un univers moite, sombre et bien tempéré, se préparait, dans l'humilité et à l'écart du monde manifesté, quelque chose qui aura des conséquences immenses. Comme la graine première qui a germé à l'origine de toutes les forêts du monde. C'est simple, fragile encore, à la courbure entre le manifesté et le non-manifesté et, cependant, lorsque cela aura éclos, plus jamais le monde sera pareil. C'est tellement difficile à expliquer...

Alors, pour transmettre, pour tenter de communiquer, me viennent les images de cet état d'Etre et une annonce : Une Vierge va enfanter !

Je tends les mains comme si je présentais l'enfant, symbole de l'humanité future.

Je le savais quelque part de manière intellectuelle, mais là, je suis en train de le vivre, je le sens. Un pan du voile a été écarté pour dire que la Vierge a certes accouché de Jésus-Christ mais que, maintenant, ou plutôt que, depuis, l'accouchement se poursuit. L'humanité est en naissance. La terre est comme un ventre. Une tête apparaît en même temps au coeur de la terre et en chacun/e de nous. Nous qui sommes à la fois un corps, un macrocosme, un microcosme et une cellule par rapport à l'univers. Une métamorphose extraordinaire et sublime est à l'oeuvre. Cela fait 2000 ans, et bien plus encore, que notamment la Vierge Noire, au coeur de la Vierge Blanche, a commencé le processus. C'est... sans nom.

Voilà pourquoi le Chœur des Anges chante la joie. Ils tournent en cercles concentriques au-dessus de Celle qui donne naissance, au-dessus de la terre et, par cela, ils nous invitent à élever notre vision, au lieu de nous fixer sur les soubresauts de l'accouchée, l'évacuation des poches d'eaux inutiles ou sa bouche déformée par les étapes de l'enfantement qui se traduisent, sur un certain plan, par la violence, les guerres et ce que nous appelons les catastrophes. Il faut, au contraire, soit faire confiance, soit, mieux encore, élargir le champ de vision, voir l'ensemble de cette merveille en actes et participer à cette naissance en chantant la louange avec le Choeur des Anges qui nous y appelle. C'est extraordinaire. L'humanité s'avance. Un jour plus rien ne sera jamais pareil. La Vierge aura achevé son oeuvre. La terre sera transformée dans les siècles et les siècles et pour au-delà des siècles et des siècles car les Temps seront achevés.

Je ne sais pas si j'arrive à leur transmettre cela ? Je suis prise entre l'émerveillement de ce mystère et le désir d'apaiser ceux qui ne peuvent voir les implications et les raisons de ce sur quoi ils raisonnent tant. Et pourquoi il y a des guerres ? Et pourquoi ceci ? Et pourquoi cela ? On aurait envie de dire : « Tais-toi. Ecoute. Regarde... Vois la merveille. Contemple et rends grâce. »

C'est pourquoi « j' » explique que, si on ne peut voir et comprendre les implications des évènements qui nous entourent, il faut, premier choix, chanter à tue-tête et débordant/s de joie : « Alléluia... Alléluia... Alléluia... ». C’est la meilleure attitude possible et la plus constructive. C’est certainement pourquoi il y a dans toutes les religions des congrégations qui chantent la louange. Second choix, même sous le boisseau rester une lampe allumée. La meilleure chose à faire pour aider, cette fois-ci, aux choses du monde, c'est, non pas d'être distrait/e par lui et par la représentation médiatique qu'on en fait, mais de se concentrer sur la lumière intérieure. Rester allumé/e, même et surtout au coeur des ténèbres. Protéger la lumière, discrètement, tranquillement, fermement, sans bruit, sans parole, sans éclat mais la garder et l'alimenter pour être un point de repère, peu à peu contagieux. (En fait j'ai l'impression que c'est l'histoire de la bonne sauterelle) Car il suffit de rester concentré/e sur sa lumière, en refusant de se la laisser souffler par les vents du désespoir, de la crainte, des « à quoi bon ? » qui sont autant d'illusions. Tenir allumée sa petite lumière, à genoux, en faisant cercle autour d'Elle. Il n'y a rien d'autre à dire. Il n'y a rien d'autre à faire. Il n'y a rien d'autre à être. Veiller. Etre un feu qui chauffe les eaux qui aident la jeune accouchée puis, si la grâce nous en est donnée, chanter, chanter, chanter, en accompagnant les contractions de l'enfantement, d'un glorieux et joyeux et infini : Alleluia !


Après avoir parlé, je reviens vers Elle. J'ai le cœur immense et qui bat, qui bat large, profond et fort. Il va y avoir des enfantements en plus ici, partout autour de nous, en chacun/e, l'humanité accouche d'elle-même. C'est extraordinaire comme sensation.

Quand je reviens sur ce plan, on en parle ensemble. J'en profite pour préciser, à propos du second choix qui est de garder la lampe de son âme allumée, que j'ai senti que rien ni personne, aucune force, aucun vent, aucune tempête, ne peut éteindre cette flamme, si ce n'est nous-mêmes, quand on se laisse gagner par la propagande du désespoir qui n'est qu'une illusion. La flamme de notre âme, comme notre enfant précieuse, ne croit qu'en nous et, bien au chaud dans les bras de notre coeur, elle ne craint rien ni personne. C'est à nous de faire preuve de la même confiance et de ne pas tuer l'enfant sous prétexte que demain, une pénurie annoncée, pourrait la faire mourir de faim. C'est faux. Archi-faux. Elles sentent ce que je voulais leur dire. Eliane trouve des réponses. Elle a entendu les Alléluias des Anges. »

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