Étymologie :
Étymol. et Hist. 1842 « symbole religieux de l'Inde » (Ac. Compl.). Mot skr. « de bon augure », dér. de svasti « salut ».
Lire également la définition du nom svastika afin d'amorcer la réflexion symbolique.
Symbolisme :
Dans Les symboles, les emblèmes et les accessoires du culte chez les Annamites, notes d'Ethnographie religieuse (E. Leroux, 1891), Gustave Dumoutier recense de nombreux symboles du Viet-Nam :
LA CROIX GAMMÉE
CHU-VAN
C'est la forme la plus ancienne de la croix, c'est le swastika (1), l'emblème bouddhique de la plus haute perfection, le signe du salut. Ce symbole était usité chez les brahmanes de toute antiquité ; il représente l'Arani, dont il est question dans plusieurs hymnes des Védas et qui servait à la production du feu. C'était un instrument composé de deux pièces de bois assemblées en croix et dont chacune des extrémités se terminait par un petit coude à angle droit servant à fixer l'instrument au moyen de clous de bronze. Au centre de l'appareil existait une petite cavité dans laquelle on faisait tourner rapidement l'extrémité conique d'un autre bâton ; ce mouvement de rotation faisait apparaître le divin feu (Agni).
Cet instrument et sa fonction ont été le point de départ de nombreux mythes. Les Indous ont gravé le swastika, signe suprême de la perfection, sur la poitrine des statues de Bouddha. Les bonzes annamites continuent à vénérer ce symbole sans le comprendre ; ils l'appellent Chu' van thiên truc, ce qui signifie le caractère Van (dix mille) de l'Inde, et ils expliquent ainsi sa présence sur les statues de Bouddha :
« Un malfaiteur ayant un jour donné un grand coup de lance dans la poitrine de Bouddha, celui-ci en conserva toute sa vie la cicatrice qui affectait la forme du caractère Van. »
Le swastika, au Tonkin, est très employé dans l'art ornemental. Les panneaux des meubles sculptés sont souvent découpés à jour en forme de swastika ; les femmes des tribus Man, qui habitent les sommets du mont Bavi sur la rivière Noire, et qu'on rencontre encore à l'état d'îlots épars dans tout le Tonkin montagneux, portent des rangées de swastikas brodés en rouge et blanc sur leurs vêtements de cotonnade bleue.
Certaines étoffes de soie annamite, certains ouvrages de vannerie de rotin et de bambou représentent un très gracieux dessin ornemental à motif répété, composé de swastikas dont les lignes revenant sur elles-mêmes, comme dans une grecque, se rattachent toutes ensemble.
Ce dessin est également de provenance indoue ; les Annamites l'appellent du'o'ng-phang et les Indous nandavartaya ce nom sanscrit signifie « enroulement fortuné ».
Note : 1) Swastika est un mot sanscrit dont voici l'étymologie : Su (ou Sw), radical qui signifie bien, excellent , d'où suvidas, prospère. C'est l'équivalent du grec ´ɛv (ɛvɛiòŋs).
Asti : 3° pers. sing. de l'indicatif présent du verbe as, être, lequel n'est autre que le sum des Latins.
Ka suffixe formant les mots abstraits.
Swastika veut donc dire ce qui est bien, ce qui est excellent.
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Jean Ferré, auteur du Dictionnaire des symboles maçonniques (Éditions du Rocher, 2013) explique la place du svastika dans la tradition maçonnique :
Le svastika Jamais dans l'histoire de l'humanité un symbole n'a été autant bafoué. Mais oublions le triste usage qu'en a fait une idéologie totalitaire pour tenter d'en dégager le sens profond.
La croix gammée est la réunion de quatre équerres. On peut considérer ces équerres comme la schématisation d'une jambe et d'un pied. Ce qui détermine alors un sens de marche.
Quel que soit le sens adopté, le svastika est symbole solaire, symbole de vie. Il est la représentation graphique de la marche du temps, des cycles rythmés par le lever du soleil, son ascension vers le zénith puis son déclin vers l'Occident.
Villard de Honnecourt se sert du svastika pour montrer un homme au travail. Le genou droit est posé au sol. Certains angles de la croix gammée correspondent à une articulation : la hanche, le genou, le coude.
Les Maçons ont adopté le svastika, bien que l'on n'en trouve nulle trace dans les Loges Bleues. On peut ici faire référence aux travaux de Stretton et Carr sur la Maçonnerie « opérative » en Angleterre.
Trois Maîtres dirigent la Loge. Ils se tiennent à l'Occident pour assister au lever du soleil, à la naissance de la Lumière. Au centre se tient Salomon. À sa droite est Hiram, roi de Tyr, à sa gauche Hiram Abif. Chacun d'eux tient une équerre dont les côtés sont trois et quatre, et dont l'hypoténuse est cinq. La quatrième équerre est posée sur le Volume de la Sainte Loi.
Réunies, ces quatre équerres forment un svastika dont le centre est l'étoile polaire.
La symbolique de la croix gammée repose sur les nombres quatre, cinq, huit et neuf. Les quatre jambes, les quatre jambes plus le centre, les quatre jambes plus les quatre pieds, 1'ensemble plus le centre.
Si l'on fait la somrne, on obtient 26, |e nombre du Tétragramme Divin et nombre des colonnes J et B.
Selon Jean-Marc Lafon, auteur de l'article "Svastika". (In : Encyclopédie de la Seconde Guerre mondiale, 2015) :
SVASTIKA. – Un des principaux opposants de terrain des nazis, Tchakhotine, ne reconnut au svastika que son impact propagandiste. Selon lui, ce dernier se basait sur un graphisme simple, alliant archaïsme et mouvement, son potentiel d’intimidation (araignée) et l’utilisation « publicitaire » omniprésente qui en était faite, d’ailleurs empruntée à la bière danoise Carlsberg. En revanche, sa dimension idéologique, pourtant exaltée dans Mein Kampf, était nulle.
Plusieurs historiens ont depuis fait justice de cette dernière affirmation. « Il fut blason antisémite avant de se confondre avec le mouvement national-socialiste : il devient le signe national-socialiste parce qu’il fut d’abord signe antisémite et parce que telle en avait été forgée, et par Schuler un des premiers, la signification ouvertement meurtrière » (Evald, 2005, p. 48).
Certes, il s’agit d’un symbole très ancien, gravé sur les poteries troyennes ou les disques mycéniens découverts par Schliemann. Il occupait une place particulière dans les civilisations asiatiques, où il signifiait fortune et prospérité sous sa forme dextrogyre. Cette acception ésotérique connut une grande popularité grâce à la Doctrine secrète de Mme Blavatsky (1888) et le svastika fut choisi comme sceau pour la Société théosophique ; il figura en couverture de la 1ère revue théosophique en langue allemande, Fleur de Lotus, en 1892. Autour de 1894, il fut adopté comme symbole néo-païen et antisémite par plusieurs théoriciens völkisch, allemands (Alfred Schuler, Theodor Fritsch…) et autrichiens (Guido von List, puis Lanz von Liebenfels, dont la revue occultiste Ostara était très appréciée du jeune Hitler). Il figura en bonne place dans leurs cérémonies (bannières, sceaux…) mais aussi sur leurs brochures et jusqu’à leurs tombes. S’il fut choisi pour illustrer l’édition berlinoise des œuvres du grand poète Stefan George en 1910, il fut détourné dès 1912 par l’éditeur munichois Kyffhauser pour écouler des libelles antisémites. Il joua dès lors un rôle important dans l’influente mouvance pangermanique, notamment à partir de 1916, au cœur d’un rituel wagnérien, dans la société secrète raciste et eugéniste Germanenorden, fondée en 1911.
Après la guerre, il fut arboré par les cosaques blancs, grands amateurs de pogroms, en Russie et les corps francs allemands (notamment lors du putsch de Kapp à Berlin), et choisi comme emblème par la Société de Thulé, issue du Germanenorden en 1918. En mai 1919, Hitler imposa sa version sénestrogyre au NSDAP, directement empruntée à la Société de Thulé. Il y ajouta la gamme chromatique du drapeau du IIe Reich, pour nier toute légitimité à la République de Weimar et signifier sa volonté d’une renaissance germanique. Le premier usage public de la bannière nazie survint le 26 mai 1920. Dès mai 1933, Goebbels se montra soucieux de protéger ce symbole d’une exploitation commerciale proliférante (dés à coudre, moules à gâteaux…), et il fut étroitement associé au culte nazi, figurant ainsi sur les vitraux des chapelles d’usine ou lors des veillées solsticiales de la Hitlerjugend, en accord avec son image de roue solaire.
Enfin, le svastika servit également à appuyer les ambitions expansionnistes nazies en Europe, comme expression d’une civilisation aryenne plurimillénaire, voire originelle. Divers archéologues, membres précoces du NSDAP comme Hans Reinerth et Hermann Wirth, se consacrèrent à la recherche d’objets préhistoriques ornés de croix gammées, ou d’inscriptions rupestres sur des mégalithes attestant un culte solaire d’origine scandinave, à travers diverses régions françaises, au-delà des diverses zones annexées, comme la Bourgogne ou la Bretagne. D’après L. Olivier, il s’agissait à la fois de souligner l’étendue du peuplement « germanique », alibi scientifique d’une recolonisation aryenne de riches provinces agricoles et/ou industrielles, de relativiser l’impact de la romanisation, et de déconstruire l’identité française au profit de minorités de tradition guerrière et inégalitaire, comme les descendants des Celtes…
Bibl. : Jean-Luc Evald, Signe et insigne de la catastrophe. De la swastika à la Shoah, Tel Aviv, Éditions de l’Éclat, 2005 • Nicholas Goodrick-Clarke, Les racines occultistes du nazisme. Les Aryosophistes en Autriche et en Allemagne 1890-1935, traduit de l’anglais par Patrick Jauffrineau et Bernard Dubant, Pardès, 1989 • Laurent Olivier, Nos ancêtres les Germains. Les archéologues au service du nazisme, Tallandier, 2012 • Dominique Pélassy, Le signe nazi. L’univers symbolique d’une dictature, Fayard, 1983 • Serge Tchakhotine, Le viol des foules par la propagande politique (1939), Gallimard, 1952.
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Lon, autrice d'un jeu de cartes intitulé Géométrie sacrée, cartes d'activation - Découvrez le langage de l'âme (Beyond Words, 2016 ; Éditions Vega 2018, 2021 pour la traduction française) propose des cartes d'activation énergétique conçues selon les principes de la géométrie sacrée :
La fréquence de la perception renforce notre curiosité naturelle en nous éloignant de notre zone de confort pour atteindre les limites de ce que nous percevons comme réel et observer cette nouvelle dimension avec attention et intensité.
La perception peut se définir comme l'interprétation de ce qui pénètre notre conscience.
A première vue, la perception révèle ce qui semble être un chaos en mouvement. Mais si nous sommes attentifs, nous découvrons une synchronicité et un alignement parfaits entre ses différents aspects ; nous découvrons l'équilibre et l'harmonie. Les lames aiguisées de la perception déchirent les couches d'illusion qui recouvrent l'espace entre le monde de l'esprit et le monde de la matière. Réunies, ces lames ne sont ni rondes ni carrées, indiquant leur efficacité dans chacun des deux mondes.
Conceptuellement, les cercles représentent le tout et le rien, l'équilibre et l'infini, la pureté et la liberté. au sein de cette image, ils symbolisent également notre lien à un univers plus vaste et aux nombreuses planètes gravitent autour des réalités situées au-delà de la nôtre. Nous pensons avoir une perception claire de la réalité qui se situe derrière ces lames, mais découvrons que les eaux de notre monde émotionnel et physique se reflètent parfaitement dans le ciel - notre nature spirituelle. Elles sont exactement les mêmes (« en haut comme en bas »).
Le carré représente la réalité physique de la vie terrestre alors que les lumières dans les angles nous rappellent notre capacité à dépasser ces frontières tridimensionnelles chimériques chaque fois que nous le décidons. Lorsqu'elles sont associées à la conscience, au talent et à la précision, les lames de la perception déchirent ces illusions qui sinon nous enfermeraient.
L'énergie de la perception nous rappelle que son concept lui-même est subjectif. Notre conscience détermine notre perception et ce que nous percevons ne contient pas la vérité absolue. Les nouvelles couches et perceptions à découvrir sont toujours plus nombreuses. Les lames de la clarté écartent l'illusion et augmentent notre perception de la réalité, nous révélant le chemin vers l'harmonie et la paix - à la fois dans notre monde intérieur et dans le monde qui nous entoure.
Le carré extérieur sombre symbolise l'Univers vaste et insondable qui paraît souvent sombre et mystérieux ; les bleus incarnent la clarté de l'expression nécessaire pour traverser les illusions de notre réalité ; les bordures rouges représentent notre ancrage dans le monde physique alors que nous vivons ici, sur cette Terre, dans notre enveloppe corporelle. Les jaunes et les ors révèlent le pouvoir intérieur nécessaire pour créer une réalité correspondant à notre perception de nos mondes intérieur et extérieur réunis.
Exercice : Fermez les yeux et visualisez les limites de nos zones de confort. Voulez-vous tenter une nouvelle expérience ou préférez-vous rester dans votre routine familière ? Quand avez-vous accompli pur la dernière fois quelque chose qui se situait en dehors de votre zone de confort ?
Entez en vous-même et observez comment se modifie votre perception de la réalité lorsque vous déplace simplement votre point de focalisation de l'extérieur vers l'intérieur.
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Symbolisme celte :
Colette Kooy, dans "Le symbolisme astral sur les petits monuments funéraires gallo-romains en France et dans les musées français. Étude comparative." (In : École pratique des hautes études. 4e section, Sciences historiques et philologiques. Annuaire 1977- 1978. 1978. pp. 1259-1263) retrace l'histoire de l'apparition du Svastika en Gaule :
Le svastika, apparu en Méditerranée orientale à l'âge du bronze, se trouve déjà au bronze final en France (matrices du lac du Bourget), et il est intéressant de le signaler sur des stèles funéraires à Siponte (Ve et VIe siècle), sur les urnes-cabanes villanoviennes et italo-étrusques, en France sur la stèle de Robernier-Montfort (Var), et sur la pierre de Kermaria (Finistère). Il décore également des armes du Hallstatt final et du début de La Tène (casque de La Gorge-Meillet, fourreau de Vert-la-Gravelle).
Michel Clément, auteur d'un article intitulé "Le tesson aux svastikas de Trogouzel et la pierre de Kermaria (Finistère)" (Études celtiques - vol 16, 1979, pp. 53-61) nous en apprend davantage sur l'usage du svastika :
[...] L’un de ces tessons mérite une étude plus détaillée : il est orné de svastikas estampés, et l’existence d’un tel motif dans le répertoire des poinçons-matrices armoricains présente un intérêt particulier pour la protohistoire de cette région, en raison du rapprochement qui s’impose avec le décor de l’une des faces de la petite pyramide sculptée de Kermaria en Pont-L’Abbé (Finistère). La pâte de ce tesson est assez dure, brune à la surface, plus rougeâtre dans l’épaisseur. Il n’y a aucune trace d’un éventuel enduit au graphite ou à l’hématite. Les impressions du poinçon-matrice étant irrégulières et peu marquées, il faut l’aide d’un éclairage rasant pour appréhender l’ensemble du décor. [...]
Nous disposons des éléments très partiels de deux bandes ornementales du vase dont provient le tesson. Sur sa partie inférieure, une suite de petites impressions pyramidales forme un décor très fruste obtenu par l’enfoncement dans la pâte d’une sorte de peigne, plutôt que par l’utilisation répétée d’un simple poinçon. Au-dessus, deux estampilles, comportant chacune un svas¬ tika, sont visibles entre deux rainures horizontales. Le svastika est situé au centre d’un cadre de forme quadrangulaire de quinze millimètres de de côté. Les branches, au prolongement dextrogyre, s’articulent autour d’un carré ou d’un cercle central, et quatre petits rectangles légèrement ovalaires occupent en partie le vide laissé entre les branches du svastika et les côtés du cadre, renforçant ainsi l’homogénéité de cette composition géométrique.
Dans le répertoire des estampilles armoricaines non curvilignes, celle-ci, qui figure parmi les plus grandes et les plus complexes connues, présente un caractère d’originalité remarquable : le motif décoratif principal, le svastika, est isolé au centre d’un cartouche. [...]
L’intérêt présenté par cettte estampille est bien évidemment lié à la présence d’un décor très voisin sur l’une des faces de la pyramide gravée et sculptée de Kermaria en Pont-L’Abbé. (1) Au centre d’un panneau situé entre une grecque incomplète et une frise d’esses enchaînées, est gravé un svastika sinistrogyre, et quatre rainures tracées des côtés du panneau vers le centre, isolent chaque branche de cette croix gammée l’une de l’autre. [...] La présence de svastikas sur un tesson de céramique permet d’étayer plus solidement ces rapprochements et confirme que potiers et sculpteurs armoricains ont puisé dans le même répertoire de motifs décoratifs. Douarnenez et Pont-L’Abbé sont d’ailleurs situées à moins de trente kilomètres de distance, aux limites d’une région peu étendue comprenant le Gap-Sizun et le Cap-Caval, qui a pu constituer à l’Âge du Fer un véritable centre artistique, et qui a livré de nombreux vases décorés et la plupart des stèles ornées.
[...]
D’autres exemples confirment que le svastika a été utilisé comme élément décoratif à l’époque laténienne. On retrouve le motif simple sur le fourreau d’épée de Vert-la-Gravel le (E.C.A. n° 90), ou formant un large bandeau par la combinaison de nombreux svastikas sur le casque de La-Gorge-Meillet (E.C.A. n° 135). Un ornement plus évolué, mais dérivant néanmoins du svastika figure sur un des bracelets de Waldalgesheim (E.C.A. n° 156 f), et sur la lance de Joressant (E.C.A. n° 129). Il est difficile de dire avec certitude si, dans les exemples armoricains, l’utilisation de ce motif d’origine méditerranéenne témoigne d’une persistance de motifs hallstattiens dans l’art des potiers et des sculpteurs armoricains du ive siècle ou s’il s’agit d’influences directes du monde gréco-étrusque à cette époque. La première hypothèse est très envisageable, puisque, dès le Hallstatt final, l’origine de certains ornements figurant sur la céramique armoricaine peut être recherchée dans le domaine de l’Italie du nord et qu’une persistance de quelques éléments hallstattiens est notable sur cette céramique jusqu’à une date avancée dans le second Âge du Fer. Mais il ne faut pas négliger l’hypothèse d’influences directes ou indirectes du monde méditerranéen au ive siècle : le casque de Tronoën, d’origine probablement italique, prouve qu’à cette époque les rapports entre ces deux mondes lointains n’avaient pas cessé.
Note : 1) Nous n’aborderons pas ici la question de la signification du svastika dont le nom, sanskrit, signifie « bien-être » (cf. P.-M. Duval, op. cit., p. 321). La présence de ce motif sur une stèle, à côté d’autres signes dont le sens nous échappe, pourrait indiquer qu’il avait encore une vertu magique ou symbolique. Sur ce problème, il existe une bibliographie assez ancienne, mais on ne croit plus guère aujourd’hui au symbolisme solaire du svastika.
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