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  • Photo du rédacteurAnne

Le Souci pluvial

Dernière mise à jour : 5 juil.




Autres noms : Osteospermum pluvialis - Marguerite d'Afrique - Marguerite du Cap -

Dimorphotheca pluvialis - Baromètre - Dimorphotèque pluvial - Herbe de cinq heures - Souci du Cap -


Stéphanie Chaillot nous met en garde dans un article pour Futura Sciences intitulé "Dimorphoteca : qu'est-ce que c'est ?" contre la confusioncouramment commise entre les deux plantes :


Aussi appelé souci du Cap, le dimorphotheca est souvent confondu avec l'Osteospermum, la marguerite du Cap à cause de leurs fleurs presque identiques. Il ne faut pas les confondre malgré leur ressemblance, et trop souvent les deux noms sont mélangés lors de l'achat.

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Symbolisme :


J. Douy, auteur d'une Physique végétale ou traité élémentaire de Botanique d'après Mirbel et Achille Richard. (Barbier, 1834) nous explique l'origine de l'adjectif qui caractérise cette fleur :


L'état atmosphérique paraît avoir une influence marquée sur les fleurs de certains végétaux. Le souci pluvial ferme sa fleur quand le ciel se couvre de nuages, ou qu’un orage est près d'éclater ; [...].

 

Louise Cortambert et Louis-Aimé. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. (Société belge de librairie, 1842) évoquent rapidement le symbolisme du souci pluviatile :


SOUCI PLUVIATILE - PRÉSAGE.

Le Souci pluviatile s'ouvre constamment à sept heures, et reste ouvert jusqu'à quatre, si le temps doit être sec ; s'il ne s'ouvre point, ou qu'il se ferme avant son heure, on peut être sûr qu'il pleuvra dans la journée.

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Dans Les Fleurs naturelles : traité sur l'art de composer les couronnes, les parures, les bouquets, etc., de tous genres pour bals et soirées suivi du langage des fleurs (Auto-édition, Paris, 1847) Jules Lachaume établit les correspondances entre les fleurs et les sentiments humains :


Souci pluvial - Présage.

Cette espèce ne s’ouvre que par le beau temps ; s’il se ferme, c’est qu’il annonce de la pluie ou de l’orage.

 

Louise Leneveux imagine dans Les fleurs parlantes (Mme Veuve Louis Janet Libraire-Éditeur, 1848) le dialogue entre un enfant curieux d'apprendre et un botaniste désireux de transmettre ses connaissances :


Souci pluvial - Présage. [...]

— Oh ! les jolies fleurs , - dit Tobie en approchant de la table sur laquelle elles venaient d'être déposées, - je les connais presque toutes. Voici la Digitale pourprée avec sa fleur qui a la forme d'un dez : ne dirait-on pas de la peau d'un tigre tant elle est mouchetée ? voici aussi le Souci pluvial ; celui là, par exemple, n'est pas joli !

— Non, mon ami, - reprit l'étranger ; - mais lorsque l'on connaît la propriété de cette plante ; elle inspire de l'intérêt. Vous voyez ces fleurs blanches en dessus et violettes en dessous : quand il fait beau, elles sont largement étalées et semblent se réjouir de la vue du soleil ; mais aussi , dès que le temps se couvre, la fleur se re ferme, et quand le temps est à la pluie comme aujourd'hui, elle est complètement fermée, et l'on ne voit plus que le dessous violet de la corolle.

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