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Le Ver de feu

Dernière mise à jour : 6 mai




Etymologie :


Selon la fiche proposée par Sylvie Didierlaurent et Thomas Desvignes (in : DORIS, 27/01/2021 : Hermodice carunculata (Pallas, 1766), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/882) :


Origine du nom français : Ver de feu : car ce ver provoque des brûlures en cas de contact.


Origine du nom scientifique :

Hermodice : du grec [herm] pour Hermès, dieu grec, et [Odice], une des filles de Thémis et de Zeus, autres dieux grecs, carunculata : du latin [caruncula] = petit morceau de chair.

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Zoologie :


Sylvie Didierlaurent et Thomas Desvignes (in : DORIS, 27/01/2021 : Hermodice carunculata (Pallas, 1766), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/882) proposent une fiche particulièrement riche sur le Ver de feu :

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Symbolisme :


L'étrange phénomène de ces vers qui se mettent à briller quelques nuits après la pleine lune


(Mis à jour le 28 décembre 2018 par La rédaction de Maxisciences.com)


Tous les mois, quelques nuits après la pleine lune, de petits vers de l’Atlantique remontent à la surface pour offrir un spectacle lumineux éblouissant. En étudiant leur ADN, des chercheurs du Muséum américain d’Histoire naturelle sont parvenus à percer une partie des secrets de ces véritables "pyrotechniciens".

"La nuit, tous les chats sont gris". Les félins, certes, mais pas… "le ver de feu des Bermudes", un ver polychète de l’Atlantique qui - quelques nuits après la pleine lune - se met à briller de mille feux dans la pénombre vespérale ! Un spectacle fascinant, dont les acteurs aux pouvoirs si extraordinaires viennent d’être étudiés en détails par des chercheurs, à l'occasion d’une étude publiée dans la revue PLOS One.

Les manifestations de leur présence dans l’océan Atlantique fascinent les Hommes depuis des siècles. En 1492, Christophe Colomb lui même consignait déjà l’étrange phénomène dans son carnet de bord, à la date du 11 octobre : "cela ressemble à la flamme d’une petite bougie qui alternativement s’élève et s’abaisse". Une interprétation poétique un peu éloignée malgré tout de la vérité scientifique.

Le responsable de cet embrasement féérique de l’océan n’est autre qu’Odontosyllis enopla, autrement surnommé - à juste titre d’ailleurs - le ver de feu des Bermudes. Alors qu’il passe la majorité de sa vie caché au sein de galeries de mucus aménagées dans le sédiment marin, l’annélide entame son show pyrotechnique à la saison des amours.


Une rencontre éblouissante : Dès que vient la période de reproduction, le ver de feu des Bermudes femelle remonte à la surface pour éblouir de potentiels prétendants - en plus des chanceux spectateurs présents sur les lieux. Chanceux, c’est peu dire. La fenêtre d’observation du spectacle s’avère en effet plutôt étroite…

La scène ne se produit qu’une fois par mois, deux à cinq jours après une nuit de pleine lune, et environ 55 minutes après le coucher du soleil. Plus intense en été et au début de l’automne, le numéro est réglé au millimètre : "les vers femelles remontent depuis le fond et nagent rapidement en petits cercles resserrés tout en brillant, ce qui ressemble à un amas de petites étoiles azur à travers la surface d’un noir intense de l’eau", décrit Mark Siddall, zoologue spécialiste des invertébrés au Muséum américain d’Histoire naturelle.

Plus rigoureux - scientifiquement parlant - que les écrits de Christophe Colomb, mais pas moins poétique pour autant !


De véritables étoiles filantes aquatiques : Après cet avant-goût vient le second acte, en forme d’apothéose : "Ensuite, les mâles, qui se dirigent vers la lumière des femelles, remontent en un éclair depuis le fond comme des comètes - ils sont luminescents également. Il y a une petite explosion de lumière lorsque l’une et l’autre déversent leurs gamètes dans l’eau. C’est de loin la plus belle démonstration dont je n’ai jamais été témoin", confie Mark Siddall.

Revenant à des considérations plus pragmatiques, malgré la féérie ambiante, les chercheurs se sont interrogés sur le mécanisme qui permet aux petits vers de régler avec tant de précision le timing de leur ballet aquatique. "C’est comme s’ils avaient une montre à gousset", plaisante l’un des auteurs de l’étude, le biologiste Mercer R. Brugler, du Muséum américain d’Histoire naturelle.

Malgré quelques avancées à ce sujet, la capacité de gestion du temps par le ver de feu des Bermudes demeure encore en grande partie énigmatique. Les scientifiques émettent néanmoins l’hypothèse que le choix d’une date située quelques jours après la pleine lune ne serait pas dû au hasard. Selon eux, ce moment permettrait en effet de profiter de l’absence totale de lumière nocturne pour accroître les chances de détection de la bioluminescence des femelles par les mâles.


Une bioluminescence aux origines uniques : Quoi qu’il en soit, le mécanisme à l’origine de l’émission de lumière par ces vers hors du commun a quant à lui été parfaitement élucidé. Et les chercheurs ont eu la surprise d’effectuer une découverte pour le moins inattendue.

En étudiant l’ADN des vers de feu des Bermudes, les chercheurs ont pu identifier une enzyme spécifique - la luciférase - à l’origine de la bioluminescence de l’animal. Une protéine produite également par de nombreux autres êtres vivants : lucioles, bactéries et autres copépodes, de petits crustacés. Rien de singulier, donc, en apparence… En apparence seulement !

Les scientifiques ont en effet pris la précaution de comparer la luciférase des vers de feu des Bermudes avec celle d’autres organismes. Résultat : la version détenue par les polychètes n’est en rien comparable avec celle des autres espèces bioluminescentes.

"C’est particulièrement excitant de trouver un nouveau [type] de luciférase, parce que si l’on peut réussir à faire s’illuminer des choses dans des conditions particulières, cela pourrait être vraiment utile pour marquer des molécules dans le [domaine] de la recherche biomédicale", prévoit le biologiste Michael Tessler, lui aussi affilié au Muséum américain d’Histoire naturelle. Le ver de feu des Bermudes, un artificier hors pair, mais aussi un médecin qui s’ignore !

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En avril 2021 Gabriel, le créateur du Site Zooastro.com nous contactait pour nous faire découvrir son travail :


Les Vers correspondent au signe du Taureau. Le Taureau est un signe de Terre, Fixe. Un Taureau cherche généralement à se sentir bien où il est, à profiter des biens matériels à sa portée. Il y a chez lui une forte sensualité tournée vers la paix et la douceur de vivre. Son sens pratique, sa décontraction et sa patience lui permettent d’occuper le terrain de ses désirs afin qu’ils deviennent réalité. Traditionnellement, le Taureau sait manipuler la matière afin qu’elle devienne sa richesse et sa joie. Il est terre-à-terre et obstiné, possessif, matérialiste. Une fois ses besoins personnels satisfaits, il rumine paisiblement ses acquis. Il ne regarde pas plus loin, et rien ne le fait changer de cap. Mais si l’on vient à lui retirer ce dont il jouit, il laisse exploser une colère indomptable et ravageuse.

Dans le monde animal, les Vers sont les meilleurs candidats pour transcrire fidèlement le symbolisme du signe du Taureau :

Apparus au tout début de l’Ère Primaire, les Vers font partie des premiers animaux encore existants à s’être détachés du règne végétal. Après les Éponges et les Cnidaires, ils ont inauguré un nouveau type d’organisation anatomique d’une grande simplicité. Celui-ci a été repris par toutes les espèces animales apparues après eux: La symétrie bilatérale. Composé de deux parties symétriques, le Ver présente un corps flexible, long, reliant la bouche et la queue. Comme un tube digestif qui aurait acquis la capacité de se déplacer pour aller chercher la nourriture, au lieu d’attendre qu’elle passe à portée.

On retrouve bien là les caractéristiques classiques du signe du Taureau, axées sur l’importance de la matière, du sol, de la fertilité, et aux valeurs nourricières.


Les Vers, des êtres essentiels : Le Ver est donc un modèle redoutablement efficace. Sa morphologie basique lui a permis de coloniser tous les environnements terrestres et aquatiques. Charles Darwin a été le premier à réhabiliter le Ver de terre. Il a découvert son rôle essentiel dans l’enrichissement, l’entretien et la conservation des sols, structure de base de la vie. Le Ver est ainsi le véritable propriétaire de la terre. Le mode de vie du Ver est un tel succès que bon nombre d’animaux plus évolués sont revenus par la suite à la simplicité de son anatomie : La Limace, les Serpents, la Cécilie…  

Parmi les Vers il existe cependant une grande variété de formes et de stratégies évolutives :

Si le Ver de Terre est le modèle typique du genre, le Némerte s’en distingue par sa capacité de propulsion. La Néréide, qui ressemble au Mille-pattes donne au Ver une plus grande agilité, tout comme le Ver de Feu qui est quant à lui beaucoup plus flamboyant. Le Cestode a trouvé le moyen de se faire protéger par un hôte, et la Sangsue s’infiltre discrètement chez son amphitryon. Autre variante, l’Arénicole fabrique elle-même sa protection. L’Eunice a développé l’envergure d’être un prédateur redoutable, tandis que l’Hermelle, le Tubifex et le Riftia ont choisi la vie en communauté, dans des milieux divers, pour faire bloc face à l’adversité.


VOTRE ANIMAL ASTRAL EST LE VER DE FEU : Le Ver de Feu ou le Must


L’Animal Astral Ver de Feu cherche à se sentir bien où il est, à profiter des biens matériels à sa portée. Sa volonté est tournée vers la paix, la joie et la douceur de vivre. Son sens pratique, sa décontraction et sa patience à toute épreuve lui permettent d’occuper massivement le terrain de ses désirs afin qu’ils deviennent réalité. L’important pour lui est de s’implanter dans un espace de consommation personnelle. Une fois qu’il a trouvé la bonne orientation à prendre, rien ni personne ne peut plus le faire changer de voie. Le Ver de Feu reste toute sa vie sur le sillon des décisions essentielles prises dans sa jeunesse. Il a horreur du changement, et ne prête aucune attention à l’agitation extérieure tant que ses besoins vitaux sont satisfaits. Attiré par ce qui brille, par la gloire et par la puissance, le Ver de Feu manifeste un goût pour ce qu’il y a de mieux et de plus démonstratif. Avec une âme d’enfant-roi, il a un grand besoin d’attention. Il n’hésite pas à se mettre en scène pour obtenir le respect de son entourage. Cette soif de légitimité le pousse parfois vers des postes de commandement et de dignité, ou des situations prestigieuses… Il utilise cette soif de distinction personnelle pour parvenir à ses fins. Certainement un peu égocentrique et théâtral, il reste néanmoins lucide, et réaliste dans ses ambitions. Quoi qu’il en soit, ce besoin de reconnaissance est certainement son point sensible.


Les particularités du Ver de Feu : Le Ver de Feu guide ses ambitions personnelles vers la jouissance paisible d’un confort matériel tout en s’efforçant de donner de lui une image particulière. Si sa volonté est élémentaire et naturelle, elle est poussée par des motivations d’excellence, de puissance et de prestige. Le Ver de Feu devrait donc être attiré par tout ce qui brille. Il peut s’agir des produits de luxe, des denrées labellisées, ou des biens révélateurs d’une certaine forme de supériorité. Il a l’œil pour s’entourer de tout ce qui est désirable. Cela renforce son attrait, autant que sa puissance de séduction. A force d’exigence et de dignité, le Ver de Feu sait se faire respecter autant qu’admirer, par les gens qui l’entourent. Il est assez rare qu’une personnalité tournée vers une vie simple soit tentée par l’ostentation. Le Ver de Feu, lui, n’hésite pas à exhiber ses richesses ou ses talents, à les montrer en plein jour avec fierté et générosité. Ce n’est donc pas un mollasson. Mais plutôt une note de lumière qui vit dans une certaine forme de décalage vis à vis de l’océan des turpitudes qui l’entourent. Le Ver de Feu semble aussi pouvoir concrétiser un don naturel qui est en lui et dont il profite facilement. Il y a en lui des ressources originales qui peuvent être le moteur de son action. Il se peut qu’il se contente d’en tirer une vie simple et facile. Cela pourra donner le sentiment qu’il se repose sur ses lauriers. Mais ce sera tout simplement son mode de vie à lui. Ce qu’il possède et ce qu’il mange affecte son moral. On le verra joyeux et brillant s’il est entouré de ce qu’il y a de mieux. Mais terne et maussade s’il n’a pas toute la richesse et le plaisir qu’il convoite. Blessé, le natif du Ver de Feu ne se laisse pas abattre. Il étonne son entourage par son aptitude à reprendre rapidement le combat de la vie. Il a une extraordinaire capacité de régénération et de renaissance. Les coups durs l’aident à lui forger une réputation de personne solide, increvable et courageuse.


Les pouvoirs du Ver de Feu : Le Ver de Feu se joue des genres. Dans un esprit pratique, une femme Ver de Feu pourra jouer le rôle de l’homme. Et inversement si le besoin concret s’en fait sentir. Cela donne à sa personnalité une grande adaptabilité quelle que soit la situation vécue sur le terrain. Cette plasticité peut donner des situations peu conventionnelles, que le Ver de Feu assume fièrement. Ça ne l’empêche pas d’être par ailleurs très conservateur. Le Ver de Feu peut compter sur sa fierté, sa détermination, sa forte volonté, son objectivité et sa dignité morale pour réussir dans la vie. Il sait accumuler autour de lui tout ce qu’il y a de mieux, et capter le regard de l’autre, sans peur et sans reproche. Le natif du Ver de Feu a tout intérêt à choisir une activité simple et basique où il pourra exalter son génie personnel et être mis dans la lumière. Il lui importera d’être vu. Artiste à la production marquante et originale, autorité conservatrice qu’il incarnera avec beaucoup de dignité, conservateur d’œuvres remarquables, ou testeur de produits labellisés… Le Ver de Feu saura se placer sous le feu des projecteurs. Quelle que soit l’activité qu’il choisira, il devrait y trouver l’acquisition d’une image de respectabilité et de puissance, et la jouissance de ce qu’il y a de meilleur au monde.

Ex : Eva Peron, Elizabeth II d’Angleterre, Barbara Streisand, Megan Fox (Soleil Taureau / Lune Lion)

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