Voici un petit dessin-collage-peinture réalisé récemment et que je partage pour illustrer mon passage à l'initiation des massages spirituels.
De belles pensées à tout le groupe avec des étoiles au bord des lèvres.
Isabelle
En attendant que je me lance dans un petit dessin né de ce stage, je note l'atmosphère particulièrement profonde de notre cercle constitué de 6 novices, 3 initiés à des degrés divers et les 3 animateurs habituels.
Alors que la constitution du groupe fut une aventure mouvementée pendant les trois semaines précédentes, avec des inscriptions et des annulations jusqu'à deux heures avant le début du stage, le déroulement des deux jours et demie nous a installé au contraire dans une énergie si calme que les repas en étaient presque silencieux - ce que souhaitait d'ailleurs mettre en place Maria-Lucia dans les derniers stages qu'elle a proposé à Grenoble.
J'ai particulièrement apprécié la profondeur de mes ressentis, plongeant de plus en plus intensément dans les cellules de mon corps physique et les contours subtils de mon corps énergétique, laissant sans regret les visions s'effacer et le mental s'annuler.
Et ce fut à la fois intéressant et touchant de constater que nombreux furent ceux du cercle qui éprouvèrent la même intensité de présence à soi et aux autres dans l'ici et maintenant des soins.
Et, cerise sur le gâteau, de petits lutins bleus déjà rencontrés auparavant sont venus à nouveau réveiller en moi le sentiment nécessaire de l'émerveillement face au mystère quotidien de la magie...
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Et finalement, c'est très pratique un dessin, on peut se permettre de ne plus parler... J'ai juste oublié l'énergie de la Terre qui innerve les pieds et le chakra racine... à imaginer donc !
Anne
Voici le texte écrit en cet après midi pluvieux à insérer au blog de la part de Marie-Claire :
Parenthèse hors du temps à l'aube de la Samain où les portes entre les mondes s'ouvrent pour le plus grand bien de tous. Cette transmission des soins de guérison où nous étions 12, chiffre de la lame du Pendu dans le Tarot qui marque la fin d'un cycle involutif, m'a permis de me dépouiller de ce qui ne m'est plus nécessaire pour le composter, le transmuter, le guérir. Le Vent, puissant allié et messager entre les mondes de l'Invisible et du visible, nous a accompagnés dans ce processus de transformation.
Les jours qui ont suivi le stage, je suis restée ébranlée avec des émotions à fleur de peau, une immense tristesse associée à une colère sourde jusqu'au moment où, le 1er novembre, jour de la Samain et de la Toussaint, j'ai vu une mésange charbonnière morte sur le trottoir. Quelle synchronicité, me suis-je dit, de voir une mésange morte en pleine ville le 1er novembre ! Cela m'a réconfortée avec le processus d'une mort nécessaire à toute renaissance...
Merci à tous les cercles de guérison aussi humbles qu'une mésange mais aussi grands que les Esprits de lumière qui les guident. Merci à la petite mésange et à mes Anges pour le petit clin d'œil cosmique qu'ils m'ont envoyé.
Mitakuyé Oyasin ! Nous sommes tous reliés !
Je ne résiste pas à l'envie de retranscrire pour vous l'Ode au Vent d'Ouest du poète romantique anglais Percy Bysshe Shelley :
ODE AU VENT D’OUEST
Ô farouche vent d’ouest, toi souffle de l’être de l’Automne, toi dont l’invisible présence chasse les feuilles mortes comme des spectres fuyant devant un enchanteur, jaunes, et noires, et pâles, et d’un rouge de fièvre, multitudes frappées de la peste ! Ô toi, qui charrie les semences ailées vers leur sombre lit d’hiver, où elles gisent glacées et enfouies, chacune comme un cadavre dans son tombeau, jusqu’à ce que ta sœur azurée du Printemps souffle dans son clairon au-dessus de la terre qui rêve, et (conduisant de suaves bourgeons comme des troupeaux pour les paître dans l’air) remplisse de couleurs et d’odeurs vivantes la plaine et la colline ; farouche Esprit, qui te meus en tout lieu, pour détruire ou préserver ; — écoute, oh ! écoute !
Toi, dont le courant, au milieu de la commotion du ciel escarpé, est parsemé, comme la terre, de feuilles flétries, de nuées flottantes, secouées des rameaux entrelacés du ciel et de l’océan, anges de la pluie et de l’éclair ! Là, sur la surface bleue de ta houle aérienne, s’épandent, semblables à la brillante chevelure soulevée de la tête de quelque féroce Ménade, du bord obscur de l’horizon à la hauteur du zénith, les boucles de l’ouragan qui approche. Toi, chant funèbre de l’année mourante, pour qui cette nuit en se fermant sera le dôme d’un vaste sépulcre, voûté de toutes tes puissantes vapeurs réunies, dont la solide atmosphère éclatera en pluie noire, en feu, et en grêle, — oh ! écoute !
Toi, qui éveillas la bleue Méditerranée de ses rêves d’été où elle gisait, bercée au bruit de ses courants cristallins, auprès d’une île de pierre ponce dans la baie de Baïa ; toi qui vis sommeiller les palais et les tours antiques, tremblants dans la lumière plus intense de la vague, tout couverts d’une mousse d’azur, et de fleurs si douces que le sentiment défaille à les peindre ! Toi, pour le passage de qui les puissantes plaines de l’Atlantique s’entrouvrent en gouffres, tandis qu’au-dessous bien loin les fleurs de mer et les forêts limoneuses, qui portent le feuillage sans sève de l’océan, reconnaissent ta voix, et soudain grisonnent de frayeur, tremblent et se dépouillent elles-mêmes ; — oh ! écoute !
Si j’étais une feuille morte que tu pusses porter ; si j’étais un agile nuage pour voler avec toi ; une vague, pour palpiter sous ta puissance, et partager l’impulsion de ta force, seulement moins libre que toi, ô toi qui ne connais aucun frein ! Si même j’étais comme dans mon enfance, et pouvais être le camarade de tes courses errantes à travers le ciel, comme au temps où devancer ta rapidité céleste semblait à peine un rêve ; je n’aurais jamais songé à t’importuner ainsi de mes prières dans mon douloureux besoin. Oh ! soulève-moi comme une vague, une feuille, un nuage ! Je tombe sur les épines de la vie ! Je saigne ! Le lourd poids des heures a enchaîné et courbé un être trop semblable à toi, indompté, rapide et fier !
Fais de moi ta lyre, comme est la forêt. Mes feuilles ne tombent-elles pas comme les siennes ? Le tumulte de tes puissantes harmonies nous empruntera à tous deux un profond accent automnal, doux, bien qu’imprégné de tristesse. Sois, ô Esprit superbe, mon propre esprit ! Sois moi ! être impétueux ! Entraîne mes pensées mortes sur l’univers, comme des feuilles flétries, pour hâter une nouvelle naissance ; et, par l’incantation de ces vers, disperse, comme des cendres et des étincelles d’un foyer inextinguible, mes paroles parmi l’humanité ! Sois à travers mes lèvres, pour la terre encore assoupie, la trompette d’une prophétie ! Ô Vent, si l’Hiver s’approche, le Printemps peut-il être loin derrière ?
Traduction de Félix Rabbe, Albert Savine, éditeur, 1887 (III, p. 95-97).
Pour ma part, je suis ravie de cette initiation qui m'a permis de révéler, de mettre en lumière mes capacités extrasensorielles et d'utiliser le langage de lumière/de l'âme lors du massage intuitif.
Elle m'a également permis de gagner en confiance en moi.
Merci pour cette magnifique rencontre avec moi-même..
Pétula
Christelle
Porté par le cerf et le son du tambour, il y a eu des visualisations, des soins, des connexions avec les doigts de Tchou yin Lang, des soins de dauphins, des échanges oraux et spirituels et surtout beaucoup d’apprentissages sur soi-même.
Le week-end s’est terminé avec le Diseur, remerciements à tous les participants, enseignants et esprits, il y a encore beaucoup de chemin à faire, la voie est la bonne.
Va…
Participants au stage : Isabelle C. - Hélène S. - Stéphane R. - Sandrine N. - Dominique F. - Va. - Pétula L. - Laurence H. - Christelle G.